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Procréation médicalement assistée : quelles sont les méthodes ?

Une fois le diagnostic de stérilité posé, diverses méthodes de procréation médicalement assistée (ou PMA) sont envisagés. Le terme PMA regroupe l’ensemble des techniques relatives à la procréation artificielle, cela comprend notamment l’insémination artificielle et la fécondation in vitro (source : Vulgaris Medical). Ne rêvons pas, ces méthodes ne fonctionnent pas du premier coup ! Le délai minimum pour un résultat tourne autour de six mois à un an, voire bien plus en cas de recours au don de gamètes.

La procréation médicalement assistée : un choix mûrement réfléchi

Désormais, il va falloir faire couple à trois : eh oui, le médecin – ou plutôt l’équipe médicale – sera partie prenante de la relation conjugale. C’est contraignant, en termes de temps mais aussi en termes de relation. Mais, grâce à ce travail d’équipe, la grossesse sera peut-être au bout du chemin. A condition de s’armer de patience car il faut parfois attendre quelques mois avant d’obtenir un premier rendez-vous dans un centre agréé, public ou privé. Avant que le traitement ne commence, plusieurs consultations seront nécessaires – et même obligatoires – afin de bien mesurer les raisons du choix de la méthode proposée, ses avantages et ses inconvénients.

La procréation médicalement assistée : pour qui ?

Pour avoir accès à une PMA, un couple doit être marié ou vivre en concubinage depuis deux ans et apporter la preuve médicale de sa stérilité ou de sa qualité de porteur d’une maladie héréditaire grave qui l’empêche de procréer naturellement, sous peine de transmettre la maladie au futur bébé. La femme doit être âgée de moins de 42 ans pour que les traitements soient pris en charge par l’assurance maladie. En cas de divorce ou de séparation, les démarches seront suspendues.

L’ insémination artificielle

Quand l’homme connaît des problèmes d’éjaculation ou d’érection rendant les rapports sexuels impossibles ou lorsque le sperme présente un déficit ou une carence totale en spermatozoïdes, cette technique est préconisée. Elle peut l’être aussi en cas de stérilité féminine induite par une anomalie du col de l’utérus ou de la glaire cervicale (trop épaisse ou trop acide) qui entrave le passage des spermatozoïdes. Ou en cas d’échecs répétés de stimulation simple de l’ovulation.

L’insémination artificielle, ça se passe comment ?

Le jour de l’ovulation, les spermatozoïdes du conjoint ou d’un donneur (en cas de stérilité masculine) sont déposés directement dans les voies génitales de la femme, col de l’utérus ou cavité utérine, à l’aide d’une pipette. En général, ce transfert a lieu après une stimulation ovarienne (à l’aide d’hormones qui bloquent l’ovulation dans un premier temps puis la déclenchent), afin de maîtriser le moment de l’ovulation et d’augmenter le nombre d’ovocytes émis. Le taux de réussite est estimé à hauteur de 10 à 15 % par cycle.

La fécondation in vitro

Quand les trompes sont obturées ou ligaturées, les spermatozoïdes ne peuvent pas remonter jusqu’à l’ovocyte. dans ce cas, une fécondation in vitro classique peut être décidée. C’est aussi le cas quand un obstacle bloque le col de l’utérus (ou les canaux génitaux chez l’homme) ou que le sperme est insuffisamment riche en spermatozoïdes. La méthode est pratiquée en France depuis 1982.

La fécondation in vitro, ça se passe comment ?

La FIV consiste à reproduire en laboratoire la rencontre entre l’ovocyte et les spermatozoïdes. De trois à dix ovocytes sont prélevés chez la femme après stimulation ovarienne. Le sperme est recueilli puis débarrassé dans une centrifugeuse du liquide séminal qui entoure les spermatozoïdes, action normalement effectuée dans les parties génitales de la femme. Les spermatozoïdes les plus mobiles sont sélectionnés pour féconder les ovocytes. Deux ou trois embryons sont alors obtenus et implantés dans l’utérus. Le taux de réussite est de 20 à 25 % par tentative si la femme a moins de 30 ans et de moins de 5 % après 38 ans.

La injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI)

Cette méthode dérive de la fécondation in vitro classique. Elle est requise dans les cas de stérilités masculines et/ou en cas d’échec avec une FIV classique. La méthode est pratiquée en France depuis 1994.

L’ICSI, ça se passe comment ?

L’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI) est une fécondation in vitro aménagée pour augmenter les chances de fécondation : un seul spermatozoïde sera injecté directement dans l’ovocyte, à l’aide d’une micropipette. En cas d’absence de spermatozoïdes dans le sperme, il est possible de les prélever directement dans les canaux génitaux et les testicules. Depuis 2001, grâce à un système de microscope à haute résolution, le technicien sélectionne un spermatozoïde bien formé avant de l’injecter. On appelle cette méthode améliorée l’IMSI (Intra Cystoplamic Morphological System). Le taux de réussite est de 30 % avant l’âge de 30 ans et de moins de 5 % après 40 ans.

Les dons de gamètes

En l’absence de spermatozoïdes (ou en nombre insuffisant ou peu mobiles) ou en l’absence d’ovocytes (ou d’insuffisance ovarienne), la grossesse peut être obtenue par un don d’un tiers. mais les délais sont longs, au moins dix-huit mois pour un don de sperme et plus de trois ans pour un don d’ovocyte.

Les dons de gamètes, ça se passe comment ?

Identique à la fécondation in vitro, mais avec donneur. Les dons sont toujours anonymes et gratuits, la loi interdisant de choisir son donneur. Celui-ci, depuis la parution du décret du 15 octobre 2015, n’a plus l’obligation d’être déjà parent. Tout donneur doit passer des examens médicaux afin de définir s’il est porteur d’une maladie génétique grave. Pour les hommes (de 18 à 45 ans), le sperme doit être congelé six mois par principe de précaution avant d’être inséminé afin de vérifier qu’aucune maladie grave ne se déclare chez le donneur (sida…). Pour les femmes (de 18 à 37 ans), le traitement qui accompagne le don d’ovocytes est lourd, ce qui explique qu’il y ait peu de dons. En effet, durant 8 à 10 jours, la donneuse reçoit une stimulation ovarienne accompagnée de dosages sanguins et d’échographies afin de déterminer le meilleur moment pour effectuer la ponction ovarienne. Le taux de réussite est identique à celui de la FIV et de l’ICSI.

L’accueil d’embryon

Cette méthode est préconisée pour les couples où l’homme et la femme sont stériles mais où la femme a encore un utérus en état d’accueillir un embryon, ou en cas de maladie héréditaire chez l’homme et chez la femme. La méthode est autorisée depuis 1994 en France.

L’accueil d’embryon, ça se passe comment ?

Un embryon congelé (provenant d’un autre couple ayant eu un ou plusieurs enfants et ne souhaitant pas utiliser ses embryons congelés) est transféré dans l’utérus de la femme. L’embryon peut aussi provenir d’un couple dont l’un des conjoints est décédé. Si cette méthode permet de vivre la grossesse, elle ne répond pas au désir d’enfant biologique, car l’enfant ne sera pas porteur de l’ADN de ses parents.

La stimulation ovarienne : l’innovation Elonva

Autorisé par l’Agence européenne du médicament puis par la Haute Autorité de Santé, Elonva est disponible en France depuis septembre 2010. Ce premier stimulant ovarien à action prolongée se présente sous forme d’une seringue pré-remplie et permet de remplacer par une seule injection quotidienne les sept jusqu’ici nécessaires. Elonva est prescrit en association avec d’autres médicaments destinés à prévenir la libération prématurée d’ovules par les ovaires, qui sont à prendre quatre ou cinq jours après l’injection d’Elonva.

Une fois les ovules proches de la maturation, une injection d’une troisième hormone (HCG) est nécessaire, afin de libérer les ovules matures et de programmer leur fécondation. Si Elonva allège les contraintes pour les femmes soumises à une stimulation ovarienne (l’injection peut être réalisée par la femme elle-même ou son compagnon après formation préalable), ce médicament n’est pas miraculeux : les chances de succès sont estimées à 39 %, comme auparavant.

Sources AEM

 

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