Vous avez décidé de donner un petit coup de pouce aux essais bébé en achetant des tests d’ovulation, ou TO pour les intimes. Mais entre tous les types de tests qui existent et leur interprétation, vous êtes un peu perdue. Voilà quelques conseils pour bien choisir vos tests d’ovulation et interpréter au mieux ces 50 nuances de rose.
Les tests d’ovulation, comment ça marche ?
Ces tests mesurent l’hormone lutéinisante (l’hormone LH) qui augmente prodigieusement 24 à 36 heures avant l’ovulation et est détectable dans les urines. C’est ce pic de LH que les tests doivent déterminer précisément. Le principe est hyper simple et repose sur la même méthode que les tests de grossesse : on fait pipi sur une bandelette, et celle-ci interprète les résultats pour nous dire si oui ou non on est sur le point d’ovuler. Le gros atout des TO, par rapport aux courbes de température, c’est qu’ils sont plus fiables (pas d’erreur de jugement en cas de fièvre, par exemple…), moins contraignants, et surtout : ils anticipent l’ovulation quand la courbe de température repère le moment fatidique a posteriori.
Pour les débutantes : les tests d’ovulation digitaux
Si, vous n’avez pas envie de vous prendre la tête, et/ou avez le budget pour, optez pour les tests digitaux.
Les plus : ils indiquent de façon claire et sans équivoque vos deux jours les plus fertiles à chaque cycle. Et même, pour le modèle avancé (qui détecte l’œstrogène en plus de la LH), les quatre jours de votre cycle où vous pouvez vous lâcher côté travaux pratiques.
Les moins : leur usage peut vite se révéler assez déprimant. En effet, le test affiche un rond tant que ce n’est pas positif, et on reste finalement dans le flou jusque là. Aussi, ces tests ont un coût. Si vous mettez quelques cycles à tomber enceinte, ça risque vite de représenter un petit budget.
Notre sélection :
- Test Clearblue digital : identifie les deux jours de votre cycle les plus fertiles avec un petit smiley qui sourit quand c’est positif. Pas d’erreur d’interprétation possible !
- Test Clearblue digital avancé : même principe, mais le test détecte l’œstrogène en plus de la LH. Il offre donc une fenêtre de fertilité plus grande, en indiquant les 4 jours les plus propices de votre cycle.
Pour les plus aguerries ou les petits budgets : les tests d’ovulation avec des bandelettes
Les tests bandelettes classiques, sous forme de cassette, stylo, ou encore dans leur plus simple appareil de petites bandelettes à tremper dans un échantillon d’urine, seront de parfaits alliés. Le principe est le même : vous faites pipi sur le test à partir d’un jour précis de votre cycle (bien lire la notice pour repérer ce jour), puis vous observez la barre qui apparaît. Si moins foncée que la barre test : c’est négatif. Si autant ou plus foncée que la barre test : c’est positif.
Les plus : leur faible coût, si vous les commandez par lot sur internet. Leur côté « je vois ce qui se passe » qui peut aider à déterminer seule une plus grande fenêtre de fertilité. Aussi, constater que les barres foncent, plutôt que de voir un rond vide, peut aider à garder le moral quand on trouve le temps long.
Les moins : certaines sont perturbées par le côté aléatoire du « fonçage » de la barre. Il peut en effet être perturbant de voir une barre plus claire que la veille alors qu’on est censée approcher de son ovulation. Pas de panique, vous devriez repérer assez facilement le jour J, en suivant nos petits conseils plus bas.
Notre sélection :
- Tests One Step bandelettes ou cassette. Les plus économiques. Possibilité d’acheter en lots sur internet, avec tests de grossesse inclus. Au top pour les testeuses compulsives !
- Tests stylos Exacto : pour celles qui sont plus à l’aise avec la forme stylo.
- Tests en vente dans les grandes enseignes : la plupart des grandes enseignes vendent maintenant leurs propres tests (Leclerc, Carrefour, Action…).
ATTENTION : toujours vérifier la date de péremption !
Et les moniteurs électroniques d’ovulation ?
Si vous avez le budget (un appareil coûte environ 150 euros) et/ou que vous désespérez de repérer votre ovulation, vous pouvez toujours investir dans un moniteur. Le petit boitier électronique est un peu comme un coach-calendrier qui vous dit quand tester, comment interpréter vos résultats, et vous indique clairement si vos chances sont « faibles », « élevées » ou « maximales ». Mais au final, ça revient à observer les nuances de la petite barre rosée… et à mettre des mots dessus.
Pour info : TOUS les tests d’ovulation urinaires reposent sur une seule et même méthode : déposer de l’urine sur un bout de bandelette. Si vous démontez un test stylo ou digital, ça n’est rien d’autre qu’une petite bandelette glissée dedans. Les TO digitaux ou électroniques sont clairs et nets. Mais au final, tout ça reste un peu gadget, une fois qu’on a compris leur fonctionnement.
L’astuce de la rédaction pour déterminer sa période ovulatoire
Tester un ou deux cycles menstruels avec les digitaux, démonter les tests pour récupérer les bandelettes et observer leur évolution. Le truc : coller les tests sur une feuille, en veillant à indiquer la date du jour testé, et apprendre à repérer vos jours les plus fertiles. Cela pourra vous servir de « tableau » de comparaison avec vos tests bandelettes ultérieurs. Au bout d’un moment (enfin… on vous souhaite que ça ne dure pas trop longtemps quand même !), vous parviendrez à repérer parfaitement vos jours propices et saurez quand utiliser vos TO, et surtout comment les interpréter au mieux.
Nos conseils
- On évite les premières urines tôt le matin, contrairement aux tests de grossesse. C’est en effet le matin que l’hormone LH est synthétisée par le corps. La plage horaire idéale : entre 10 heures et 20 heures.
- On fait un test toujours à la même heure.
- On évite de boire les deux heures précédant le test pipi. Plus l’échantillon d’urine est dilué, moins le test sera fiable.
- On colle les bandelettes sur une feuille, avec les dates du jour testé, histoire d’observer l’évolution de la LH et de mieux connaitre nos cycles.
- On garde en tête qu’une fois le test +, l’ovulation a lieu entre 24 et 36 heures après. Donc go go go !
Article écrit en collaboration avec Émilie Redor