Quand les faits semblent indiquer qu’un parcours de PMA s’impose pour avoir un bébé, il faut apprendre la patience. Les traitements ne sont pas toujours synonymes de succès rapides, mais heureusement, le couple peut être entouré durant ces longs mois d’attente, d’espoir et de doutes.
Dès le début de la procédure, le casse-tête commence : quels documents envoyer à la Sécurité sociale ? Comment tenir à jour le calendrier des injections ? Et puis si j’ai décalé d’une heure le traitement, c’est grave ou pas ? Malgré la prise en charge médicale, les questions affluent dans le quotidien de couples déjà malmenés par les multiples déceptions autour de l’espoir d’une naissance. Des questions pas toujours faciles à poser aux professionnels de santé. Surtout quand il est question de son ressenti.
Lors d’une PMA, et si on se rapprochait d’une association pour parler ?
Les troubles de la fertilité restent un sujet tabou, qui touche à l’identité et même avec la famille et les amis proches, ce n’est pas facile à aborder. Le mieux, c’est de se rapprocher d’associations spécialisées dans l’accompagnement des couples ayant recours à la PMA. Déjà, on s’y retrouve entre soi, entre gens qui vivent les mêmes souffrances, les mêmes doutes. Ensuite, on y trouve de vrais conseils, argumentés, renseignés, à jour. Et pas des réponses faciles, qu’on peut parfois entendre de la part de certaines personnes, comme le fait qu’on peut très bien vivre sans gamins, et zou… Les associations, connectées aujourd’hui, mettent aussi à disposition un forum pour permettre aux adhérents de partager les bonnes et les mauvaises nouvelles, de s’encourager et de se réconforter mutuellement. Cela permet de garder le moral, indispensable moteur d’un projet de PMA.
S’organiser, quand on est en parcours de PMA, ce n’est pas simple
Il faut gérer le traitement (les rendez-vous médicaux, les examens de laboratoire, les échographies, les injections, les inséminations…) tout en gérant la vie quotidienne et ses impondérables : un rendez-vous de travail hyper important la semaine de la ponction ou un voyage professionnel pendant la stimulation ovarienne… S’organiser demande de la réflexion, du vécu, du dialogue.
Inutile de compter sur les médecins pour ça, ils n’ont pas le temps. Au lieu d’éclater en sanglot en se disant qu’on n’y arrivera jamais, qu’on ne fait jamais ce qu’il faut pour que ça marche, la solution, c’est d’appeler une association qui connaît tous les protocoles et les aménagements de protocole sur le bout des doigts. Certes, ça ne règle pas tout, mais au moins, le contact et le dialogue avec des personnes qui savent par quoi vous passez, ça réconforte rudement… Certes, mais où les trouver ? En général, tous les centres de PMA ont une liste d’associations de soutien aux couples confrontés à l’infertilité.
Sinon, vous pouvez taper dans votre moteur de recherches « association de soutien aux couples en parcours de PMA ». Parmi les principales, Pauline et Adrien, les enfants KDos, Amphore, L’Enfant de l’espoir…