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Fausse couche : comment faire face à cette épreuve ?

Une fausse couche est toujours un drame dans la vie d’une femme, a fortiori si la grossesse a été difficile à mettre en route et faire face à cette souffrance n’est pas simple, surtout quand elle survient en période de fête, quand tout le monde pense cadeaux, champagne, cotillons. En comprendre le mécanisme permet de ne pas tomber dans une culpabilité inutile. Mais il faut aussi adopter les réflexes de sauvegarde pour parvenir à passer le cap et envisager l’avenir avec sérénité.

Plus de 10 % des grossesses se terminent par une fausse couche

Un accident de parcours bénin quand on a une fertilité satisfaisante, mais très angoissant quand concevoir un bébé relève du parcours du combattant. Il n’existe pas d’échelle de valeur pour définir quelle fausse couche serait plus traumatisante qu’une autre.

Certaines femmes perdent pied alors que leur grossesse n’en était qu’à ses débuts, d’autres assument plus sereinement alors que la fausse couche se produit au cinquième mois. Chacun réagit en fonction de son histoire personnelle.

Si une fausse couche n’entrave pas l’avenir dans la majorité des cas et qu’une nouvelle grossesse est possible dans le trimestre qui suit, parfois, la fausse couche, parce qu’elle est répétitive et systématique ou s’accompagne d’autres symptômes, sonne le glas des espérances de maternité. Pour les spécialistes de l’aide médicale à la procréation, s’il faut laisser les émotions s’exprimer, il faut aussi considérer rationnellement le pourquoi de la fausse couche.

Perdre un bébé est une grande souffrance

Certaines femmes ayant vécu une fausse couche n’en parlent à personne parce qu’elles ont le sentiment d’un échec dont elles seraient responsables. Elles tentent d’élaborer un scénario qui permette de le rendre cohérent : une erreur de leur part. L’erreur en fait, c’est que la fausse couche est annoncée sans précautions. Un incident de parcours banalisé si la femme a déjà des enfants ou relativisé si elle est jeune.

Quand la fausse couche est tardive, certaines femmes organisent des obsèques et cela les apaise. C’est la raison pour laquelle, quand la grossesse est avancée, on propose de voir le fœtus : on a enfin réalisé que le fait de voir l’enfant aidait les mères à accepter la réalité ! Le plus douloureux, ce sont les fausses couches à répétition au premier trimestre. Dramatiques pour les femmes qui ont programmé leur enfant en fonction de leur carrière ! Quand on croit tout maîtriser, l’effet de surprise et la dépression sont plus intenses.

3 phrases assassines à interdire autour de soi

« Tu en auras d’autres ! » Cette phrase pare-choc nie la souffrance et l’interdit, enfermant les femmes ayant subi une fausse couche dans un mal-être silencieux. Le silence est souvent leur seule défense, c’est aussi une prison puisque leur chagrin est nié.

« Ça va s’arranger !  » De manière générale, notre société ne supporte plus le malheur et on ne veut surtout pas l’entendre. Mais le deuil ne peut pas se faire lorsqu’il n’est pas exprimé. La mort d’un fœtus, plus qu’un passé de vie commune, représente tout un avenir anéanti. Et un deuil compliqué parce qu’il faut renoncer au fœtus avant même de l’avoir connu.

« Ce n’est pas comme si tu l’avais élevé quelques mois ou quelques années ». Bien sûr, le chagrin d’une maman qui a perdu un enfant dont elle s’est occupée n’est pas comparable avec celui de la maman qui a perdu un bébé encore au stade de rêve. Mais cela ne minimise pas le chagrin de la maman qui a fait une fausse couche. Les causes du chagrin sont différentes et l’expression de ce chagrin différente aussi, mais chaque femme, avec son expérience personnelle, fait l’expérience du deuil de l’enfant attendu ou de l’enfant tout court et personne n’a le droit d’estimer que le chagrin de l’une doit être moins justifié que le chagrin de l’autre. Nous n’avons pas toutes la même histoire, mais nous avons toutes droit au même respect de notre souffrance, quelle qu’en soit la cause.

« Et l’adoption ? » Quand on a rêvé d’un enfant biologique, subi tests et traitements en serrant les dents et que l’espoir de voir son rêve réalisé s’amenuise jusqu’à devenir peau de chagrin, on doit d’abord faire le deuil de son rêve avant d’envisager une alternative.

Prévenir vos proches que le sujet est tabou

Quelles que soient les phrases bien pensantes que vos proches vont vous asséner pour, pensent-ils, vous aider à passer le cap, il faut leur imposer silence avec tact et douceur. Dites-leur gentiment : « C’est mon histoire, c’est ma souffrance, et tu ne peux pas la vivre à ma place, je ne veux pas que tu m’en parles ainsi si c’est pour la banaliser« . Si vous ne vous sentez pas capable de passer toute une soirée de Réveillon avec des proches qui s’amusent alors que vous avez le cœur en miettes, ou avec deux de vos belles-soeurs enceintes jusqu’aux yeux, pourquoi ne pas vous faire une soirée en amoureux, avec votre chéri, et passer voir vos proches en fin de Réveillon, juste pour la coupe de champagne ?  

Mais parfois, passer une soirée avec des personnes qui vous soutiennent par leur affection, peut aussi être d’une grande aide. Il suffit peut-être de préciser à votre hôtesse que vous ne voulez pas que le sujet soit évoqué et qu’elle serait sympa de rappeler à ses invités que trois mots sont interdits : grossesse, fausse couche, bébé…

3 options de prévention de la dépression

La détente

Pour soulager la fatigue et le stress après une fausse couche, la relaxation en piscine est un moyen efficace, une fois que la sage-femme ou le gynécologue vous donne son aval. Laissez-vous aller à flotter, soutenue par un boudin en mousse et concentrez-vous sur le clapotis de l’eau, en visualisant une image qui évoque pour vous la paix et le bonheur.

Le repos

Une fausse couche n’est pas une raison d’arrêt maladie prolongé mais la dépression, si. Parlez-en avec votre médecin afin d’envisager quelques jours de repos si vous êtes déprimée et avez du mal à supporter vos collègues, mais pour que ceux-ci soient utiles, voyez avec lui si vous pouvez en profiter pour consulter un thérapeute.

Ceci étant, le travail est aussi un bon dérivatif pour se changer les idées. Ou vous pouvez aussi suggérer à vos proches de faire une cagnotte en guise de cadeau de Noël (plutôt que plusieurs petits cadeaux pas forcément très utiles) pour vous offrir un week-end d’évasion ou une petite semaine de vacances ailleurs, histoire de vous changer les idées.

La thérapie

Rejoindre un groupe de parole ou consulter une sage-femme formée à l’écoute permet d’évacuer les tensions négatives, génératrices de stress. Et de commencer à regarder l’avenir plus positivement.

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