Incroyable mais vrai, c’est probablement l’utilisation du papier bulle qui a sauvé la vie de ces adorables jumeaux venus au monde, 15 semaines avant le terme, en février 2015. Lewis et Logan Donnelly, originaire de Bellshill au Nord de Glasgow en Ecosse, pesaient à eux deux seulement 1,4 kg à leur naissance. Et pourtant, ils se portent aujourd’hui à merveille et vont bientôt fêter leurs 2 ans. Interviewés par le quotidien Daily Mail, leurs parents, Lynn et Tony, tous deux âgés de 34 ans, ont déclaré que cet article improbable qu’on utilise habituellement pour emballer les objets fragiles a été crucial pour permettre à leurs fils de survivre pendant leurs premières nuits à l’hôpital.
Une utilisation peu courante
Bien que les hôpitaux utilisent régulièrement des films en plastique afin d’aider les bébés prématurés à garder leur chaleur corporelle, c’était la première fois que les médecins de Kintyre, dans l’ouest de l’Écosse, ont utilisé le fameux papier bulle. Finalement, leurs efforts ont porté leurs fruits et quatre mois plus tard, les petits bouts ont enfin pu rentrer chez eux. Leur maman, Lynn, a déclaré : « C’est un véritable miracle qu’ils soient aujourd’hui auprès de nous, ils ont été baptisés la nuit où ils sont nés, car nous ne pensions pas qu’ils allaient survivre ».
Un chemin laborieux vers la maternité
Pour Lynn, ces enfants sont l’aboutissement d’un long combat vers la maternité. En effet, alors qu’elle était seulement âgée de 14 ans, les médecins lui diagnostiquent un syndrome des ovaires polykystiques. Cette maladie endocrinienne se caractérise par une élévation du taux des hormones sexuelles mâles et une absence d’ovulation (source : Vulgaris medical). A cause de ce souci de santé, le couple a passé une décennie à essayer de concevoir un bébé, au début, naturellement puis en tentant l’insémination intra-utérine, traitement où le sperme est directement transféré dans l’utérus de la femme. En septembre 2013, ils tentent la fécondation in vitro pour la première fois, mais le traitement hormonal provoque un gonflement des ovaires de Lynn. Le diagnostic tombe : Lynn souffre du syndrome d’hyperstimulation ovarienne. Heureusement, après une semaine à l’hôpital, son état s’améliore et le couple retente les FIV. En septembre 2014, elle est enfin enceinte. Mais après 23 semaines sans encombre, Lynn commence à ressentir des contractions, les médecins lui annoncent alors que les jumeaux ne survivraient probablement pas s’ils naissaient si prématurément. Le 25 février 2015, alors qu’elle n’est qu’à 25 semaines de grossesse, Lynn met au monde ses deux garçons.
Une histoire qui finit bien
A leur naissance, Lewis pesait seulement 650 g et Logan pesait à peine 760 g. Les jumeaux ont été emmenés directement aux soins intensifs. Lynn et Tony se sont préparés au le pire. Mais par chance, les jumeaux ont passé la nuit. A partir de ce moment-là, le compte à rebours était lancé. Logan a dû être opéré du cœur et Lewis a dû combattre la bactérie E. coli, une méningite, une septicémie et un virus fiévreux. Enfin, le 18 juin 2015, Logan et Lewis sont rentrés à la maison pour le plus grand bonheur de leurs parents. « Malgré ce que nous avons vécu, nous avons beaucoup de chance », a confié Lynn au Daily Mail. Grâce à la persévérance des médecins et au courage des deux bouts de chou, l’histoire se termine bien pour Lynn qui avait toujours voulu être maman.