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Témoignage : « je suis maman grâce au don d’ovocytes »

L’insuffisance ovarienne est une véritable épreuve, et entraîne un parcours semé d’embûches,  une route de doutes et de peines pour devenir enfin maman, mais également un réel combat d’idées… et d’espoir ! A l’heure où la lutte contre l’infertilité connaît de nouveaux traitements prometteurs, nombreuses sont les femmes à rêver de donner vie. Aujourd’hui maman épanouie, Melinda a connu un parcours difficile avant de découvrir les joies de la grossesse. Quand elle découvre qu’elle souffre d’une insuffisance ovarienne, elle décide de mettre toutes les chances de son côté. S’en suivent alors de nombreux traitements. La première FIVest un échec et se soldera par une fausse couche. Une nouvelle qui ne décourage pas Melinda, ni son mari. Elle enchaîne donc quatre autres FIV, également sans succès. C’est quand le couple commence à perdre espoir que son médecin évoque le don d’ovocytes, qui quelques mois plus tard devient le traitement miracle. Après un premier essai qui échoue, le deuxième est le bon : l’embryon s’est enfin implanté. Melinda revient pour Neuf Mois sur son parcours, évoquant sa perception et sa conception du don d’ovocytes.

Pouvez-vous nous raconter votre parcours pour devenir maman Melinda ?

Mon mari et moi avions décidé de faire des enfants, quand un an et demi plus tard toujours pas de bébé. Nous avons d’abord consulté notre médecin traitant, qui nous a directement dirigé vers un un gynécologue spécialiste en infertilité.

Comment s’est déroulée cette première consultation chez le spécialiste ?

Nous étions un peu perdus et nous avions du mal à comprendre ce qui nous attendait… C’était assez dur, surtout lorsque la gynécologue nous a parlé des examens que l’on devait passer afin d’avoir une explication sur le « pourquoi bébé n’arrivait pas ». Les termes utilisés sont toujours un peu impressionnants au début : spermogramme, échographie en tous genres etc…

Quand on vous a annoncé une insuffisance ovarienne, comment s’est passée la prise en charge ?

Les médecins ont été directs. Ils ont tout de suite annoncé que l’on avait une infime chance de concevoir naturellement mais que cependant il existait de nombreuses solutions pour combattre l’infertilité.

Quel a été le premier traitement proposé ?

Le premier traitement qui nous a été proposé fut la fécondation in vitro.

Comment avez-vous vécu ce premier traitement pour la FIV ?

J’appréhendais beaucoup le début du premier traitement : le fait de devoir m’habituer à prendre des médicaments à certaines heures, faire une prise de sang et une échographie tous les deux jours à la clinique et enchaîner avec une injection intramusculaire tous les soirs à la même heure… Cela a été pénible mais également contraignant surtout pour quelqu’un qui travaille à plein temps. Le plus dur est de devoir supporter les hormones et la douleur des injections. Mais bon, on relativise et on se dit qu’au bout il y aura peut-être une bonne nouvelle, qui nous fera oublier tout ça ! De plus, mon mari a toujours été très présent pour me soutenir et me remonter le moral.

Quelles étapes ont été les plus difficiles pour devenir maman ?

Je dirais la prise de poids. On voit son corps changé alors qu’on n’est même pas enceinte. A coté de ça, je peux également citer les sautes d’humeur à cause des hormones. Mais je ne vous cache pas que le plus insupportable dans tout ça reste l’attente. Attendre la fin du traitement pour savoir si les ovocytes ponctionnés 3 jours avant ont bien été mis en culture avec le sperme de mon mari et qu’il y ait bien des embryons formés et viables, implantés part la suite dans l’utérus. Plus dur encore ? C’est l’attente de 10 à 14 jours, qui suit la prise de sang pour savoir si le résultat est positif ou non ! Ce sont les jours les plus longs de notre existence…

A partir de quand avez-vous commencé à faire le deuil de la parentalité et qu’est-ce qui vous a redonné espoir ?

Au moment du résultat de la dernière FIV !  Là encore le résultat était négatif. Gros coup de massue pour nous, déjà que l’avant-dernière on n’y croyait plus ! Au vu des résultats, mon mari et moi sommes passés de la colère à la raison. Nous nous sommes dit que nous avions fait tout ce qui était en notre pouvoir mais que malheureusement même la médecine ne pouvait rien pour nous…  C’est à partir de ce moment-là que l’on commence à se faire à l’idée que l’on ne verra pas un petit être venir au monde. C’est en faisant le point sur tous ces échecs que la gynécologue a mentionné le recours à l’adoption, juste avant de nous évoquer le don d’ovocytes. Après une longue conversation avec mon mari, on a tout de suite pensé que l’adoption était notre solution. Accueillir un enfant que l’on pourra rendre heureux dans notre foyer était plus qu’imaginable. Une lueur d’espoir venait de renaître en nous. Quelques semaines plus tard, on se lançait dans la demande d’un agrément en vue d’une adoption. A côté de ça,  on s’inscrivait également sur la liste d’attente pour éventuellement recevoir un don d’ovocytes. Attente entre 6 mois et 5 ans donc moins d’espoir pour nous, sauf si l’on demande à un proche de faire don de ses ovocytes pour être dans les premiers sur la fameuse liste.

Quand votre gynécologue vous a mentionné le don d’ovocytes, connaissiez-vous ce traitement ?

Non, pas du tout.

Est-ce que le don d’ovocytes a été un choix difficile ?

Oui, car à bien y réfléchir c’est tout de même les ovocytes d’une anonyme. Pour moi, attendre un bébé suite à un don allait uniquement me rendre la « mère porteuse ». Il n’aurait que les gênes de son papa et pas les miens. J’avais l’impression qu’il ne serait pas vraiment de moi. En tout cas, c’est comme ça que je le percevais jusque-là. J’ai longtemps été résistante face à l’idée, mais mon mari a su trouver les mots pour me faire changer d’avis. Il m’a convaincu que même si le bébé n’allait pas avoir mes gènes, il aurait les siens et que j’aurai la chance de devenir maman, de ressentir toute la joie qui va avec !

Comment se déroule le traitement ?

Le traitement est le même que pour une FIV sauf que la ponction des ovocytes se fait sur une donneuse choisie et qui se rapproche le plus possible du physique de la future maman. La donneuse et moi-même commençons un traitement par injection. Elle, pour former les ovocytes et faire la ponction des ovocytes formés et moi, pour préparer mon utérus à recevoir l’embryon qui aura été mis en culture avec le sperme de mon mari quelques jours avant… Le plus dur est de se dire qu’il faut refaire les piqûres quotidiennement à la même heure.

Quand vous avez appris que vous étiez enceinte, vous êtes allée faire votre première échographie. Comment s’est ensuite déroulée votre grossesse ?

Environ 10 à 14 jours après l’implantation de (ou des) embryon(s), notre gynécologue nous a prescrit une prise de sang afin d’évaluer le taux béta hCG afin de savoir si j’étais belle et bien enceinte. Le résultat est tombé le jour de mes 30 ans. « Oui Madame c’est positif à 1138 ! Félicitations vous êtes enceinte « . Voilà la plus jolie phrase que j’ai entendue. C’était le plus beau jour de notre vie ! Quelques semaines plus tard, je pars faire ma première échographie dite « précoce » afin de confirmer que l’embryon est bien développé et qu’il y a bien un petit cœur qui bat. Et c’était le cas ! Les 9 mois de grossesse se sont déroulés à merveille, sans un problème majeur. J’ai eu une très belle grossesse.

Comment se porte aujourd’hui votre petit Louis ?

Louis va très bien. C’est un adorable bébé, qui nous comble de bonheur chaque jour. On profite à fond de tous les moments passés avec lui. C’est vrai que l’on se prête vite au rôle de nouveaux parents.

Si vous aviez un petit mot à adresser à celles qui vivent actuellement le même parcours que vous, quel serait-il ?

D’après mon expérience personnelle, le plus important dans cette épreuve est d’être soutenue. Ce qui m’a fait tenir durant ces six longues années a été le soutien de mes proches : ma famille et mes amis. Sans eux, rien n’aurait été pareil. Je pense qu’il est essentiel d’en parler autour de soi. Votre compagnon sera un réel appui, surtout lors des traitements. Il est indispensable de ne pas se sentir seule. C’est une épreuve traversée à deux. Rien ne sert de garder cela pour soi. Il faut toujours garder des pensées positives, se dire qu’il y a plein de couples dans le même cas que nous. Il ne faut pas perdre espoir et croire en son rêve d’un jour devenir parent. Certes la route sera longue et semée d’embûches, mais au bout du chemin se trouve le plus beau des cadeaux que l’on puisse recevoir !

 

 

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