
Il se peut qu’une femme, durant sa grossesse, connaisse quelques complications. Parmi lesquelles on peut retrouver la pré-éclampsie, qui se définit par une hypertension artérielle ainsi qu’une perte de protéines dans les urines. Mais en plus d’être une complication de grossesse, une femme qui souffre de problèmes d’hypertension a 6,5 fois plus de risque de souffrir de problèmes cardiaques ou du syndrome métabolique après la naissance du bébé.
Une pathologie qui touche 3% des femmes enceintes. Cette étude a été réalisée par l’American Heart Association (la Fédération de cardiologie américaine) et publiée dans la revue médicale Heart.org. A savoir, le syndrome métabolique n’est pas une maladie à proprement parler. Cela relève de la présence d’une ensemble de signes physiologiques qui accroissent le risque de diabète de type 2, de maladies cardiaques et d’accident vasculaire cérébral (AVC), selon la définition de passeport-santé.
La grossesse serait un test de stress cardiovasculaire
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 507 femmes originaires de Chine qui n’avaient eu aucune complication de grossesse et ne souffraient pas d’hypertension artérielle lorsqu’elles étaient enceintes. Les scientifiques ont également ajouté qu’elles avaient un taux de glycémie et de cholestérol normaux.
Résultats ?
Les chercheurs en ont déduit que la grossesse serait un test de stress cardiovasculaire. En effet, en étant enceinte, cela déterminerait quelles femmes pourraient souffrir de problèmes cardiaques mais aussi de syndrome métabolique, ainsi que de diabète et de troubles du métabolisme du cholestérol.