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10 questions sur la vaccination des bébés

De 2 mois à 2 ans, bébé devra supporter moult vaccinations. A quoi bon alors que certaines maladies sont quasiment éradiquées en France ? Si vous doutez de la nécessité de respecter le calendrier vaccinal, testez donc vos connaissances en 10 questions-réponses, validées par le Pr Daniel Floret, président du Comité Technique de Vaccination.

Les nourrissons sont vaccinés trop tôt

Faux ! C’est justement parce qu’ils sont plus fragiles et risquent de développer une forme grave de la maladie que les tout-petits sont vaccinés au cours des premiers mois de leur vie. Qui plus est, ils sont de plus en plus nombreux à être exposés très vite aux risques de la vie en collectivité. Seule réserve peut-être, le vaccin contre l’hépatite B, administré dès l’âge de 2 mois alors que la maladie se transmet par voie sexuelle. Mais la raison de cette précocité résiderait dans le fait que le vaccin est bien toléré à cet âge et protège l’enfant durant de longues années.

Le BCG n’évite pas totalement la tuberculose

Vrai ! Le vaccin n’assure qu’une protection à 50 % contre les formes courantes de la tuberculose et à 80 % contre les méningites tuberculeuses (méningocoque C) qui se soignent par ailleurs très vite avec des antibiotiques. Alors, pourquoi maintenir obligatoire ce vaccin pour les enfants vivant en collectivité ? Sans doute en raison du principe de précaution, sachant que la maladie est encore très présente dans les pays du tiers-monde. En revanche, en 2004, le Comité supérieur d’hygiène publique de France a été décidé de supprimer les tests tuberculiniques qui étaient réalisés naguère trois mois après le BCG et demandés, plus tard, par les établissements scolaires. Seul un test préalable est effectué au moment de la vaccination si l’enfant a plus de 4 mois ou en cas de contact de l’enfant avec la maladie.

La diphtérie a disparu : le vaccin est inutile

Faux ! Même s’il est vrai que depuis 15 ans, un seul cas de diphtérie a été constaté en France, la vaccination dès 2 mois reste indispensable car le germe responsable est toujours actif et qu’en Europe la maladie est présente (Bulgarie, Roumanie…). D’autant que la mondialisation des échanges (immigration, tourisme à grande échelle) permet aux maladies de réinvestir le terrain qu’elles avaient déserté. La diphtérie n’est pas une maladie bénigne : les toxines que secrète la bactérie en cause peuvent entraîner une insuffisance respiratoire, des paralysies et un arrêt cardiaque.

Trop de vaccinations fatiguent le système immunitaire

Faux ! Confronté à de nombreuses attaques de milliers de germes, un tout-petit gardé en collectivité s’immunise spontanément contre les maladies. Une sorte de vaccination naturelle s’opère ainsi. Les quelques vaccins qu’il reçoit avant l’âge de 2 ans participent de ce même phénomène. Quand on a oublié un rappel, il suffit de reprendre la vaccination là où elle a été interrompue et de compléter la vaccination avec le nombre d’injections exigé en fonction de l’âge. L’essentiel, c’est qu’à 2 ans, l’enfant ait reçu toutes ses vaccinations

La coqueluche est en recrudescence

Vrai ! Les nourrissons sont particulièrement exposés à cette infection respiratoire qui se transmet par voie aérienne (postillons). Si la maladie n’est pas très grave dans la majorité des cas, certaines complications peuvent évoluer en pneumonie ou en difficultés respiratoires. La maladie touche actuellement plutôt les adultes qui ne sont plus protégés par leur vaccination passée et qui contaminent à leur tour des nourrissons encore non vaccinés. C’est pourquoi, en 2004, le Comité technique des vaccinations a recommandé aux adultes évoluant autour d’enfants (personnels soignants, éducatifs, grands-parents) de se faire vacciner contre la maladie. Les tout-petits doivent être vaccinés dès l’âge de 2 mois avec le vaccin pentavalent (qui protège contre cinq maladies : coqueluche, diphtérie, tétanos, polio, Haemophilus influenzae B).

Le ROR n’est pas indispensable

Faux ! Les oreillons peuvent entraîner des complications chez les garçons (stérilité). Quant à la rubéole, maladie bénigne pour les enfants, elle peut entraîner des malformations graves du fœtus pour la femme enceinte qui la contracterait. Quant à la rougeole, elle aussi bénigne dans la majorité des cas, dans près de 10 % des cas, elle peut évoluer vers des complications pulmonaires ou cérébrales plus inquiétantes. En France, plusieurs décès d’enfants ont eu lieu suite à une rougeole ces dernières années. Et les États-Unis s’inquiètent en ce moment d’une recrudescence des cas de rougeoles (environ 200 000 en quelques semaines). Ce qui donne toute sa légitimité au ROR, dont malheureusement la couverture vaccinale se limite à peine à 85 % de la population alors qu’il faudrait 95% de la population vaccinée pour enrayer la maladie. Précision, contrairement à une rumeur très étendue, le ROR ne comporte pas d’adjuvants à l’aluminium.

Certaines méningites n’ont pas encore de vaccin

Vrai ! La méningite provoquée par le méningocoque B ne possède pas encore de vaccin alors que 14 % des cas déclarés sont mortels. En revanche, le vaccin contre l’Haemoniphilus influenzae B a permis de faire reculer le nombre de cas annuels de 600 à 10. Par ailleurs, la méningite provoquée par le pneumocoque dispose depuis 2002 d’un vaccin qui figure au calendrier vaccinal depuis 2003. Un geste préventif essentiel car la bactérie est à l’origine de complications respiratoires ou infectieuses qui peuvent être mortelles (8 % des cas) ou laisser des séquelles (30% des cas). La méningite à méningocoque C dispose aussi de son vaccin, mais la vaccination n’est pas une obligation car la maladie est rare (moins de 150 cas annuels) et se soigne très bien avec des antibiotiques.


Le vaccin contre la varicelle sera bientôt obligatoire

Faux ! Si certains pédiatres sont favorables à la généralisation de la vaccination, la tendance est plutôt à une vaccination ciblée, en direction de personnes immunodéprimées ou à risques. La maladie est bénigne pour la plupart des enfants mais, dans certains cas, elle peut avoir de lourdes conséquences, notamment chez les femmes enceintes et les personnes souffrant de maladies graves. La réflexion porte sur l’utilité d’un vaccin combiné ROR-varicelle, ce qui permettrait de vacciner les bébés à 12 mois, avec un rappel avant 6 ans pour la partie ROR de la combinaison.

Les vaccins tout-en-un ne sont pas aussi efficaces

Faux ! Outre le fait qu’ils évitent à l’enfant une multitude de piqûres et coûtent par voie de conséquence moins cher à la Sécurité sociale, ils sont mieux tolérés grâce à la formule du vaccin contre la coqueluche dite « acellulaire ». L’ancienne version, fabriquée à l’aide du germe entier était très efficace mais moins bien tolérés car elle contenait un certain nombre d’antigènes non indispensables. La formule acellulaire ne contient que les antigènes les plus utiles.

Mieux vaut ne pas vacciner les petits allergiques

Faux ! Dans la majorité des cas, les enfants souffrant d’allergies supportent très bien leurs vaccinations. La seule précaution à prendre est d’éviter de programmer le vaccin au moment d’une poussée allergique. Les enfants allergiques à l’œuf sont vaccinés en milieu hospitalier et reçoivent à titre préventif un anti-histaminique la veille de la vaccination.

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