
Les petits bonhommes auraient plus de risques de subir des complications quand ils sont dans le ventre de leur mère et ainsi naîtraient plus prématurément que les filles. En effet, c’est ce qu’a révélé une étude australienne, publiée dans le journal scientifique PLOS ONE, le 11 juillet dernier.
Pourquoi les bébés de sexe masculin naissent plus prématurément que les petites filles ?
Pour arriver à cette conclusion, le médecin Petra Verburg et son équipe, les scientifiques du Robinson Research Institute de l’Université d’Adelaïde, ont mené une enquête sur les 574 000 bébés nés en Australie du Sud, entre 1981 et 2011. Les chercheurs ont alors analysé tous les facteurs de complications de grossesse qui sont survenues durant ces trente années, à savoir la pré-éclampsie, le diabète gestationnel et l’hypertension, qui peuvent alors entraîner une naissance prématurée, en comparant avec le sexe du bébé.
Résultat ?
Ce sont donc les petits bonhommes qui sont plus susceptibles de naître avant terme, comme le souligne le principal auteur de l’étude, le médecin Petra Verburg : « Les garçons ont un risque 27% plus élevé de naître avant terme entre 20 et 24 semaines, un risque 24% plus élevé pour une naissance entre 30 et 33 semaines et un risque 17% plus élevé pour une naissance entre 34 et 36 semaines. »
Mais ce n’est pas tout. On apprend également que le diabète gestationnel touche plus la future maman lorsqu’elle est enceinte d’un garçon. En effet, selon l’étude, le risque d’avoir du diabète gestationnel augmente de 4% et le risque de pré-éclampsie de 7,5% quand une femme attend un garçon. Pour le médecin, c’est la différence de sexe qui peut alors expliquer « ces différences dans le déroulé de la grossesse et l’accouchement ». Le médecin assure alors que lui et son équipe continueront à enquêter sur les facteurs qui peuvent prédire les complications de grossesse et ainsi entraîner la naissance d’un bébé prématuré toujours en prenant compte le sexe du futur bébé. Affaire à suivre donc…