Toute femme, après un accouchement, désire retrouver sa ligne qu’elle avait avant sa grossesse. Vous vous souvenez ? Quand vous aviez votre taille de guêpe ! C’était il y a longtemps ce temps-là… Et à l’heure actuelle, où les médias vouent un culte à la minceur, nous sommes quasiment toutes à la recherche du corps parfait.
La grossophobie, c’est quoi ?
La grossophobie, c’est le fait de détester l’obésité et de ne pas aimer les personnes en surpoids. Mais saviez-vous qu’à partir du moment où vous n’arrivez pas à perdre les kilos accumulés durant votre grossesse et que vous ne cessez d’en parler, jusqu’à arriver à haïr votre corps, bébé le ressent et développe également cette aversion ? Eh bien, sachez que si !
Une étude réalisée par des chercheur en psychologie de l’université d’Otago, en Nouvelle-Zélande, a été publiée dans le Journal of Experimental Child Psychology. Ces spécialistes ont donc tenté de savoir vers quel âge un bébé pouvait adopter la grossophobie.
Pour cela, ils ont demandé à 70 mamans de répondre à un questionnaire sur leur rapport à l’obésité. Ils ont ensuite montré aux 70 bébés deux photos : celle d’une femme obèse et celle d’une femme mince.
Les bébés adoptent le comportement de leur mère
Les bébés âgés de 11 mois regardaient davantage la personne obèse, contrairement aux bébés âgés de 2 ans qui préféraient regarder la photo de la personne à la corpulence dans la moyenne.
Mais c’est en comparant les résultats des test des mamans avec ceux des bébés que les experts ont compris qu’il existait un lien entre les deux. Résultat ? Plus la maman parle du poids qu’elle doit perdre et plus le bébé préférera regarder une personne mince. Les scientifiques ont par ailleurs conclu que c’est avant l’âge de 3 ans qu’un bébé adopte quelques signes du comportement de sa maman, notamment cette aversion pour l’obésité.
Faîtes donc comme Alyssa Milano, les kilos, on s’en moque tant que vous êtes en bonne santé !