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Allaitement maternel ou au biberon : 22 choses à savoir avant de choisir comment nourrir bébé

  • Allaiter six mois, c'est mieux... en principe !
  • L'allaitement ne protège pas des coliques
  • Le lait maternel change de composition au fil de la tétée
  • Un bébé nourri au sein doit téter plus souvent
  • Le lait maternel est toujours assez nourrissant
  • L'allaitement n'évite pas l'obésité infantile
  • On peut évaluer s'il a bu ou pas au sein
  • L'utilisation du tire-lait est possible 
  • L'allaitement n'abîme pas les seins
  • Allaiter avec des prothèses mammaires est possible
  • Il faut éviter les biberons de compléments les premiers jours
  • Il faut être prudente sur le choix du lait infantile
  • Les "laits" non infantiles végétaux et d’espèces animales autres que la vache sont à proscrire
  • La stérilisation des biberons n'est plus nécessaire
  • L'allaitement est bon pour la santé de la maman
  • Les crevasses et bobos d'allaitement ne sont pas une fatalité
  • Les bébés allaités doivent être obligatoirement supplémentés en vitamine K
  • Les mamans fumeuses ne sont pas interdites d'allaitement
  • Même en cas d'antécédents familiaux d'allergies, on peut choisir le biberon
  • L'allaitement ne protège pas d'une nouvelle grossesse
  • L'allaitement est possible si bébé est prématuré
  • On peut aussi créer des liens magiques avec bébé au biberon
  • On parle allaitement en vidéo : quelques conseils pour les mamans qui ont déjà fait le choix de l'allaitement maternel

Allaiter ou pas ? Face à la pression sociale importante en faveur de l’allaitement maternel, comment faire un choix éclairé et sans contrainte ? On vous relatent ici nos découvertes tant en matière d’allaitement que de laits infantiles.

1. Allaiter six mois, c’est mieux… en principe !

L’allaitement exclusif pendant six mois protège l’enfant contre les infections (gastro-intestinales, ORL, méningées…). Des études ont également montré que le taux de décès par mort subite du nourrisson était plus faible chez les enfants nourris au sein. L’allaitement pourrait aussi protéger, à long terme, contre certaines affections auto-immunes telles que la maladie de Crohn ou le diabète insulinodépendant. De même, les allergies, l’asthme et l’eczéma semblent également moins fréquents chez les enfants ayant été nourris au sein. Ceci étant, les recommandations sur l’allaitement ne sont pas des règles absolues et ce potentiel de santé peut varier d’un enfant à l’autre en fonction d’autres facteurs : c’est l’ensemble de ces facteurs qui détermine si l’enfant est malade ou non.

2. L’allaitement ne protège pas des coliques

Le tout-petit allaité peut souffrir de coliques si sa maman a mangé un aliment qui ne lui convient pas. En effet, le lait maternel se teinte des apports nutritionnels de la maman et c’est pour cela qu’il vous faut noter chaque jour ce que vous mangez pour pouvoir identifier l’aliment qui provoque une colique à bébé et l’exclure de votre alimentation.

3. Le lait maternel change de composition au fil de la tétée

D’abord composé d’eau et de sels minéraux, le lait maternel se charge ensuite en glucides puis en protéines. En fin de repas, il est surtout riche en lipides, c’est pourquoi il faut bien vider le sein. Il suffit de nouer un ruban à sa bretelle de soutien-gorge pour ne pas proposer le même sein à la tétée suivante. Évidemment, sur ce point, les laits infantiles ne peuvent absolument pas rivaliser avec le lait maternel, même s’ils sont équilibrés et de plus en plus proches de la composition du lait maternel.

4. Un bébé nourri au sein doit téter plus souvent

Un bébé allaité a besoin de 20 à 40 minutes pour digérer sa tétée contre deux à trois heures s’il est nourri au lait infantile. Résultat, les tétées sont plus rapprochées que les biberons, jusqu’à douze par jour durant quelque temps. Mais au fur et à mesure que bébé grandit, ce besoin cède, même si le bébé allaité aura toujours une demande plus fréquente que le bébé nourri au biberon. Il faut aussi penser aux poussées de croissance qui correspondent aux évolutions de la graduation dans les biberons. Lors du pic de croissance, bébé va demander plus souvent le sein.

5. Le lait maternel est toujours assez nourrissant

Certes, certaines mamans produisent moins de lait que d’autres, mais le lait maternel est toujours suffisamment nourrissant. Bébé pleure ? Il n’a pas forcément faim : il peut avoir besoin de téter pour se rassurer. Un bébé aux joues roses, éveillé, qui fait de belles selles jaune d’or et mouille ses couches plusieurs fois par jour n’est pas sous-alimenté. En le pesant une fois par semaine, vous serez rassurée sur sa bonne croissance.

6. L’allaitement n’évite pas l’obésité infantile

La plupart des études attestent d’un risque accru d’obésité chez les bébés nourris au lait infantile, surtout parce qu’ils abordent parfois la diversification alimentaire trop tôt, avec une charge en protéines trop élevée. Mais un bébé allaité, une fois la diversification effectuée, risque autant l’obésité qu’un enfant nourri au biberon si son assiette est déséquilibrée.

7. On peut évaluer s’il a bu ou pas au sein

Sa gorge s’abaisse en tétant et il salit ses couches ? C’est qu’il boit. Et il s’endort ensuite, les mains ouvertes et le corps relâché, c’est qu’il est repu ! S’il pleure, inutile de culpabiliser en pensant que vous n’avez pas assez de lait. Bébé peut pleurer pour décharger des tensions ou parce qu’il ressent un inconfort. Pas seulement parce qu’il a faim ! De plus, il vous suffit de palper le sein donné en début et en fin de tétée pour sentir qu’il est passé de tendu à souple, signe que le bébé l’a vidé.

8. L’utilisation du tire-lait est possible 

Les six premières semaines, il faut l’éviter absolument : cela perturbe l’apprentissage de la succion, augmente les risques de crevasses et favorise l’engorgement. Résultat, bébé et maman se découragent très vite. Mais l’allaitement installé, il est possible de tirer son lait et de le donner au biberon une fois ou deux dans la journée. D’autant que vous pouvez conserver votre lait au congélateur pour disposer d’assez de réserves.

9. L’allaitement n’abîme pas les seins

Ce sont les variations de poids qui altèrent la qualité de la peau et non pas l’allaitement. Enceinte, massez vos seins avec un produit spécifique buste et adoptez le principe des douches tièdes. Et pendant l’allaitement, un bon soutien-gorge associé à un soin hydratant matin et soir préserve la beauté de vos seins.

10. Allaiter avec des prothèses mammaires est possible

En principe oui, même si, selon une étude australienne, les mères ayant eu une augmentation mammaire ont plus souvent recours à des suppléments de lait infantile. Selon les chercheurs, des canaux lactifères auraient pu être sectionnés, du tissu glandulaire endommagé et des nerfs coupés pendant l’opération ou l’implant pourrait exercer une pression sur les tissus mammaires, abîmant les cellules productrices de lait et bloquant des canaux. Si l’augmentation mammaire est due à des seins peu développés, symptôme d’un manque de glandes mammaires, c’est sans doute la raison de leur difficulté à allaiter exclusivement leur bébé.

11. Il faut éviter les biberons de compléments les premiers jours

Utiliser des suppléments avec un lait infantile est habituellement associé à une baisse de fréquence et de durée d’allaitement, mais il n’est pas établi s’ils en sont la cause ou la conséquence. En effet, les facteurs qui conditionnent le succès ou l’échec de l’allaitement sont multiples, ce qui rend difficile d’isoler le rôle de ces suppléments. Mais il est avéré que des biberons de compléments les trois premiers jours augmentent le risque d’abandon précoce de l’allaitement.

12. Il faut être prudente sur le choix du lait infantile

Ces laits se ressemblent car la réglementation est très stricte en matière d’alimentation infantile. Mais quand bébé présente une intolérance au lactose ou fait une allergie aux protéines du lait, qu’il régurgite beaucoup ou est trop constipé, il faut passer à des formules spécifiques que seuls le médecin ou le pharmacien peuvent conseiller. Ne changez pas vous-même de lait !

13. Les « laits » non infantiles végétaux et d’espèces animales autres que la vache sont à proscrire

Les laits de soja, de riz, d’amande, de chèvre, de chamelle ou d’ânesse sont totalement déconseillés car nutritionnellement inadaptés aux besoins du nouveau-né. Seuls les laits labellisés infantiles (soja, chèvre) peuvent convenir sur avis médical.

14. La stérilisation des biberons n’est plus nécessaire

Sauf en cas de bébé prématuré et de bébé immunodéprimé, la stérilisation n’est pas forcément indispensable : il suffit de laver avec soin les biberons, les bagues et les tétines séparément, ce qui prend en effet plus de temps qu’une simple toilette des seins ! Ceci étant, la stérilisation n’est pas totalement inutile, c’est un principe de précaution que des pédiatres estiment encore nécessaire (surtout pour les sucettes qui tombent au sol !) et il existe des méthodes à froid peu contraignantes.

15. L’allaitement est bon pour la santé de la maman

L’hormone qui permet l’éjection du lait, l’ocytocine, favorise la contraction de l’utérus, ce qui aide au retour plus rapide à un volume normal après l’accouchement et diminue le volume des saignements. Allaiter permet aussi de perdre plus rapidement les kilos de grossesse, car pour fabriquer le lait maternel, l’organisme puise dans les graisses de réserve, à condition de conserver une alimentation équilibrée.

16. Les crevasses et bobos d’allaitement ne sont pas une fatalité

Les crevasses sont le résultat d’une mauvaise position de bébé au sein. Il faut poser le ventre de bébé contre le vôtre et bébé doit prendre toute l’aréole en bouche et ne pas seulement sucer le bout du sein. Ses lèvres doivent être retroussées, le menton et le nez collés au sein. Quant aux engorgements qui peuvent se produire, ils se résorbent rapidement. Si ce n’est pas le cas, il faut consulter afin d’éviter qu’ils ne dégénèrent en abcès.

17. Les bébés allaités doivent être obligatoirement supplémentés en vitamine K

Le lait maternel ne contient pas de vitamine K, indispensable à la coagulation du sang. D’où cette supplémentation chez les bébés allaités, pour éviter les hémorragies digestives. Le pédiatre prescrit 2 mg à la naissance, puis une ampoule par semaine jusqu’au sevrage. En cas d’allaitement prolongé, bébé peut être très légèrement carencé en fer, un point que le pédiatre vérifiera sans forcément proposer une supplémentation.

18. Les mamans fumeuses ne sont pas interdites d’allaitement

À condition de ne jamais fumer avant la tétée, on peut allaiter. Ceci étant, l’allaitement peut être l’occasion d’arrêter car le tabagisme passif augmente les risques de mort subite du nourrisson et, comme la nicotine passe dans le lait maternel, bébé peut souffrir de coliques et d’un symptôme de manque lors du sevrage (grognon, insomnies…). Autant s’y prendre dès la grossesse en rejoignant une consultation antitabac pour femme enceinte.

19. Même en cas d’antécédents familiaux d’allergies, on peut choisir le biberon

En effet, le pédiatre peut prescrire un lait hypoallergénique, c’est-à-dire que les protéines du lait de vache ont été partiellement cassées en plus petites molécules, autrement dit « hydrolysées », ce qui diminue leur pouvoir allergisant. S’il s’agit d’allergie aux protéines du lait de vache, le lait proposé aura subi une hydrolyse encore plus importante.


20. L’allaitement ne protège pas d’une nouvelle grossesse

Si la prolactine élevée empêche l’ovulation, cette protection est provisoire ! Au 15ème jour, la prolactine baisse et quand bébé ne tète plus que cinq fois par jour, le taux bas peut provoquer une ovulation. Il est donc plus juste de dire que l’allaitement exclusif réduit grandement les chances de concevoir. Autant adopter un microprogestatif en continu pour éviter les surprises.

21. L’allaitement est possible si bébé est prématuré

Un bébé né à 34 semaines d’aménorrhée a la force de téter bien que sa succion soit plus lente que chez un bébé né à terme. Entre 32 et 34 SA, la mise au sein est « pédagogique », pour l’habituer au contact et à l’odeur, mais il faut tirer le lait maternel et nourrir l’enfant à la seringue. En dessous de 32 SA, le lait maternel est administré au moyen d’une sonde. Et puis, quand les mères adoptives finissent par allaiter sans avoir porté bébé, ça laisse l’espoir d’un allaitement tardif, qui peut provoquer des séquelles de complications obstétricales (hémorragie du post-partum, césarienne).

22. On peut aussi créer des liens magiques avec bébé au biberon

Bébé est surtout demandeur de contact peau à peau. Il suffit de privilégier des moments câlins en peau nue et d’adopter l’écharpe de portage aussi souvent que possible. De même, se concentrer sur le moment du repas, en regardant bébé dans les yeux et en lui parlant en donnant le biberon, suffit à créer cette complicité. L’important, c’est la qualité du contact plus que sa nature. Sans quoi ce ne serait pas juste pour les papas, non ?

On parle allaitement en vidéo : quelques conseils pour les mamans qui ont déjà fait le choix de l’allaitement maternel

Les conseils de sage-femme sur l’allaitement

Les positions pour allaiter

Sources :

Ncbi.nlm.nih.gov

Anses

Articles pour aller plus loin :

L’alimentation des nourrissons

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