Une jeune maman australienne s’est insurgée sur Facebook contre une remarque émise par un physiothérapeute lors de sa première séance après son accouchement. Mel Rymill a en effet poussé un coup de gueule sur son compte Facebook accompagné d’une photo d’elle en sous-vêtements où l’on découvre le hashtag #Badassundies. Ce dernier a été repris par des centaines de femmes qui ont elles aussi posté des photos d’elle en sous-vêtements sur les réseaux sociaux après leur accouchement.
Sur Facebook, Mel raconte sa conversation avec son physiothérapeute : « Lors de ma première session, la première chose qu’il m’a dit c’est : ‘J’imagine que vous voulez avoir le poids que vous aviez avant votre grossesse.’ Ce n’était pas une question mais une affirmation et ça m’a soulé. »
Malgré tout, la jeune femme n’est pas entrée en conflit avec lui et lui a répondu : « Mon but est de retrouver ma force et mon endurance, je ne m’inquiète pas de mon apparence, je veux juste savoir comment il fonctionne. »
« Je ne suis pas prête pour poser dans les magazines »
Cette scène a fait réfléchir la jeune maman qui s’offusque de la pression mise sur les femmes après leur accouchement : « On dit que les mamans venant d’accoucher sont dites ‘belles’ si elles retrouvent leur ancienne silhouette, mais ‘moches’ si elles n’ont pas perdu leurs kilos de grossesse. »
Elle poursuit ainsi : « Personne n’est bien dans sa peau à 100% tout le temps. Mettre constamment des étiquettes sur les gens est nocif pour tout le monde. On devrait se demander si les gens vont bien et pas savoir à quoi ils ressemblent. »
Très engagée, Mel Rymill écrit ceci sur Facebook en postant sa photo : « Me voilà, je ne suis pas prête pour poser dans les magazines, mes sous-vêtements de grossesse et d’allaitement ne vont pas s’afficher sur les podiums. » Mel affirme alors : « J’ai des cheveux gris, pas de maquillage, mon corps est voluptueux et je ne suis pas sûre d’aller totalement bien. »
Pourtant la jeune maman garde l’espoir et incite les femmes à la suivre dans son combat contre les diktats : « Mais je suis forte et mon corps est en bonne santé. Peu importe ce que la société peut penser, c’est tout ce que j’ai à offrir. Rejoignez-moi si vous êtes #badassundies. » Bien dit !