Contrairement aux hommes, nous les femmes n’avons pas la chance de pouvoir concevoir un enfant jusqu’à nos vieux jours. Il arrive un âge où notre horloge biologique décline.
Mais nous ne sommes malheureusement pas toutes égales sur ce point. Certaines femmes rencontrent des problèmes de fertilité, d’autres non. Certaines femmes réussiront encore à faire un enfant à 50 ans, tandis que d’autres auront du mal à devenir enceinte à seulement 30 ans.
Une étude suédoise a donc voulu s’intéresser à l’infertilité féminine et voir ce qui différenciait une femme d’une autre sur ce plan. L’étude a été menée par le Professeur Liu du Département de biologie moléculaire de chimie de l’université de Göteborg et publiée dans la revue Current Biology.
Que nous dévoile l’étude ?
Les chercheurs ont donc voulu savoir pourquoi une femme pouvait être bien plus fertile qu’une autre. Ils ne peuvent pour l’instant pas tout expliquer, mais un facteur a cependant été découvert. Les scientifiques ont expliqué que, tous comme les nourrissons, les œufs et les ovules présents dans les ovaires ont besoin d’être nourris et d’être soutenus par des cellules folliculaires ou « cellules de granulosa ». Ces cellule sont considérées comme « une voie de signalisation » qui possède un rôle-clé dans la croissance de l’œuf. C’est un enzyme appelé mTOR, présent dans ces cellules granulosa, qui active les récepteurs présents dans les œufs. « Ce mécanisme permet aux cellules granulosa de décider quand les œufs vont commencer à grandir ou quand ils vont mourir. Dans ce sens, ils sont comme une horloge biologique qui contrôle le début de la ménopause », a expliqué le professeur Liu. Cet enzyme mTOR est plus ou moins actif chez les femmes, ce qui expliquerait les différences de fertilité entre elles.
Les chercheurs sont très satisfaits de cette découverte et espèrent qu’elle sera utile dans le traitement de l’infertilité féminine dans les années à venir.