Vous le savez aussi bien que nous : les mamans peuvent faire plusieurs choses à la fois. Mais il est vrai qu’Anna Young, une jeune maman originaire de l’Utah, aux États-Unis nous a bien surprises ! Dimanche 11 septembre 2016, elle courait un semi-marathon, tout en pompant son lait, afin de subvenir aux besoins de sa fille, âgée de 5 mois.
Pour Anna Young, ce n’est pas parce qu’elle devenue maman qu’elle doit arrêter ce qu’elle aime faire : la course à pied. Mais en même temps, la jeune femme a décidé d’allaiter… Son but ? Combiner les deux. Eh bien pari réussi ! Le 11 septembre dernier, elle a parcouru plus de douze kilomètres tout en pompant son lait afin que sa fille soit nourrie au lait maternel. Bien qu’elle pompait tout en courant, elle s’est arrêtée un moment pour terminer et souffler un peu. C’est à cet instant qu’un photographe présent à la course a souhaité immortaliser cette maman courageuse. Interviewée par le site américain Huffington Post, elle a déclaré : « j’ai pensé que m’inscrire à une course serait un bon moyen pour m’engager à courir plus régulièrement, ainsi que l’occasion de partager quelque chose dont je suis passionnée avec ma fille. » Alors, pour s’entraîner à cette épreuve, elle promenait sa fille en poussette en courant. Bon oui, mais… tous les spécialistes affirment qu’il ne faut pas courir avec bébé dans la poussette avant que le tout-petit ait 8 à 9 mois, autrement dit qu’il ait la force musculaire suffisante pour bien tenir sa tête malgré les secousses. Là, Anna Young y est allée un peu prématurément non ?
La Leche League et un groupe dédié à l’allaitement sur Facebook l’ont beaucoup aidé
Après avoir récupéré la photo, Anna Young a décidé de la partager sur la page Facebook « Occupy Breastfeeding », dédié à l’allaitement. En légende, elle a écrit : « Hier, j’ai couru un semi-marathon cinq mois après avoir accouché. Je devais partir à 4h30 du matin et être sur la ligne de départ à 6h30. » Elle explique ensuite qu’elle a allaité sa fille avant de quitter la maison, pompé son lait après avoir couru douze kilomètres et l’a allaité ensuite après avoir passé la ligne d’arrivée. À travers ce message et cette photo, elle a alors tenu à remercier ce groupe Facebook ainsi que la Leche League pour l’avoir motivé à trouver le moyen de participer à cette course, tout en prenant soin de sa fille.
Un mot pour rendre naturel l’allaitement en public
L’allaitement en public est le sujet d’un vif débat. Et Anna Young, avec cette photo, et son hashtag à présent bien connu des réseaux sociaux : #normalizebreastfeeding (« normaliser l’allaitement », en français), appelle les femmes à rendre l’allaitement en public totalement normal. Au Huffington Post, elle a déclaré : « J’espère que cela va aider les autres mères à ne pas avoir peur d’allaiter leur enfant en public », avant de poursuivre : « Je veux que les autres mères voient qu’il est possible de prendre du temps pour soi, des choses qu’on aime, tout en allaitant notre bébé. »
Toutefois attention les filles, on ne reprend le sport qu’après le feu vert de son médecin, lors de la visite post-natale qui a lieu cinq à six semaines après l’accouchement. Eh oui, car avant de chausser vos baskets pour reprendre vos séances de sport adorées, il faut commencer par rééduquer son périnée. Le sport commence alors avec ce muscle qui a besoin de retrouver toute sa tonicité pour éviter notamment les fuites urinaires, en soutenant le vagin, la vessie et le rectum. Les séances se font en général avec votre sage-femme ou un kinésithérapeute et durent un mois environ. En tant que jeune maman, les médecins vous conseilleront ensuite de reprendre le sport progressivement, avec la natation ou la marche à pied. Vous allaitez ? Alors il est préférable donc de faire des activités sportives douces comme la natation ou le yoga. Après l’accouchement, on bannit donc les sports où on court (du coup Anna Young a un peu faux sur toute la ligne) comme le tennis, le jogging, afin de ne pas endommager votre périnée. Et qui dit endommagement du périnée dit… incontinence à l’avenir. Vraiment pas chouette non ? Alors ne vaut-il pas plutôt mieux attendre que notre médecin nous donne son aval ?