A partir de 18 mois, votre petit bout a tendance à faire le clown et à mimer ce que vous faites ou ce qu’il voit autour de lui. C’est une étape capitale du développement de sa personnalité.
Imiter, c’est tout un symbole pour bébé
Après une phase d’observation plus ou moins longue, votre enfant entame la phase dite « du jeu symbolique ». Il va alors épier chacun de vos gestes et les refaire, avec vous ou avec ses jouets. S’ouvre alors une période durant laquelle vous pourrez surprendre votre tout-petit en train de donner la leçon à sa poupée ou son doudou en des termes identiques à ceux que vous avez employés le matin même !
Imiter pour comprendre le monde
C’est en jouant que votre loustic va expérimenter ce qu’il a vu et s’essayer au langage, répéter les gestes et les réactions de ceux qui l’entourent. Rien n’est anodin : en période d’apprentissage de la propreté, ce n’est pas rare d’entendre un enfant gronder sa poupée qui vient de faire caca dans sa couche… De la simple imitation, votre enfant se dirige peu à peu vers une compréhension de plus en plus fine du monde, d’actes concrets à des idées plus abstraites.
Les jeux d’imitation
Au premier rang des jeux d’imitation arrivent la poupée, qui n’intéresse pas que les filles, et bien sur le doudou. Ce pauvre doudou va en voir de toutes les couleurs. Il peut se faire régulièrement taper ou jeter dans un coin pour signifier une violence imaginaire. Les héros de dessins animés ou de livres sont aussi des modèles : les Petit Ours Brun, Didou ou Tchoupi deviennent des mascottes. Enfin, la fratrie peut jouer un rôle très important : les grands frères sont des exemples à suivre, même dans le cas de bêtises…
Imiter aide bébé à trouver sa propre identité
Un peu plus tard vers 3 ans, la perception de votre enfant change : il comprend qu’il peut être à l’initiative d’actions et de choix. Le « moi » pointe son nez ainsi que les premiers caprices. Il forge sa propre personnalité et a parfaitement compris qui il est. Il sait depuis longtemps qu’il ne fait plus un seul corps avec sa mère, mais cette fois-ci, il va dire « Moi je veux ceci ! », sans pour autant cesser d’imiter ce qui l’entoure : qui n’a pas vu un enfant prendre n’importe quel objet pour le transformer en téléphone portable ?