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Des antidépresseurs enceinte : permis ou pas ?

Promis, les filles, ce n’est pas pour vous flanquer le bourdon : mais certains médecins ont parfois la main lourde sur les antidépresseurs dès qu’on a une petite baisse de moral. Les vraies dépressions pendant la grossesse ne représentent pas plus de 7 à 15% des femmes enceintes. Sauf que lorsqu’on a un petit coup de mou enceinte, on peut être tentée de se doper avec une petite pilule magique. On peut ou pas ?

 

Toutes les études médicales menées sur les risques des antidépresseurs pendant la grossesse en conviennent : mieux vaut être traitée pour dépression pendant la grossesse que pas du tout. La dépression sans traitement est finalement bien plus problématique que les médicaments prescrits par le médecin au courant de votre grossesse. Parmi les traitements médicaux compatibles avec la grossesse, on trouve les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) qui sont les plus prescrits. Alors dangereux ou pas pour le développement de bébé ? On en prend ou pas si on a juste un petit passage à vide qui ne se qualifie pas vraiment comme une dépression, mais plutôt comme un coup de blues ?

 

Neuf ans d’études à la loupe

Des études ont été lancées notamment en Norvège où une étude prospective a étudié pendant neuf ans les compétences en matière de langage d’enfants de 3 ans exposés ou non à des ISRS pendant la grossesse, de manière plus ou moins longue. Il semblerait que certains enfants puissent manifester à 3 ans un certain retard de langage en cas de traitement pendant la grossesse. « 77% des enfants faisaient à l’âge de 3 ans des phrases complexes et longues, 19 % des phrases presque complètes, 3,3 % des phrases de 2 ou 3 mots et 0,4 % ne s’exprimaient que par des mots uniques ou de manière inintelligible. Seuls 57 % des enfants dont les mères avaient pris des ISRS se rangeaient dans le groupe de ceux qui avaient les meilleures performances de langage contre 77 % pour ceux qui n’avaient pas été exposés aux ISRS in utero*. » Ce que l’étude ne dit pas, c’est en combien de temps ce fameux retard a été rattrapé dès que l’enfant a été scolarisé ! Nul doute que cela se soit fait rapidement, sinon une autre étude aurait certainement lancé le pavé dans la mare. Donc, en clair, il n’y a pas le feu au lac !

 

Les alternatives existent !

En cas de dépression, il ne faut pas hésiter à se faire suivre et soigner même avec des antidépresseurs (ISRS). En cas de simple coup de blues, n’oublions pas que le meilleur antidote est souvent l’écoute que peut nous apporter quelqu’un fort en empathie et que notre sage-femme est la mieux placée pour ça ! A ses bons conseils, ajoutez une soirée copines (en excluant d’office la pessimiste de service) et zou…, voilà le coup de blues sur la voie de garage…

 

*Sources Journal International de Médecine, 1er octobre 2014

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