Consommer des antidépresseurs est devenu monnaie courante de nos jours, y compris chez les femmes enceintes. En effet, leur utilisation a même augmenté chez ces dernières. L’enjeu est donc devenu une priorité de santé publique. Une équipe scientifique s’est donc penchée sur le sujet et a découvert que les traitements antidépresseurs pourraient impacter sur le développement cérébral du bébé in utero.
Des troubles neurologiques constatés
Des chercheurs ont constaté que les antidépresseurs favoriseraient l’apparition de troubles neurologiques comme l’autisme, l’épilepsie ou le déficit de l’attention.
Par exemple au Danemark, entre 1997 en 2008, il a été démontré que sur plus de 735 000 enfants, 12 000 avait potentiellement été exposés. Leur maman avait consommé des antidépresseurs pendant le mois précédant leur grossesse ou pendant leur premier trimestre.
Par la suite, 5 829 enfants ont été diagnostiqués épileptiques. Le risque d’avoir un enfant épileptique après avoir consommé des antidépresseurs atteint les 27 %. Encore un souci d’interactions médicamenteuses pendant la grossesse !
Cependant, parfois ces médicaments sont indispensables et l’arrêt du traitement serait très dangereux. Il faut toujours consulter son médecin et ne jamais arrêter ni changer de traitement sans avis médical. Et le mieux est de consulter dès le désir d’enfant pour envisager les alternatives possibles et ainsi protéger le futur bébé.