
Bonjour les futures mamans ! Moi, c’est Christelle, je voulais vous raconter mon histoire à propos de la césarienne programmée.
Après une grossesse (plus que désirée), très dure physiquement et psychologiquement, pour des raisons que je ne peux pas évoquer, j’ai finalement eu un bébé en bonne santé, mais qui n’a pas voulu se retourner… A la dernière échographie, il était en siège décomplété et à moitié en transverse, donc une dernière échographie était prévue trois semaines avant le terme. Il n’avait pas bougé, il était « calé », donc j’avais deux solutions : tentative de manœuvre externe ou césarienne (ils ne font pas d’accouchement par voie basse en siège pour le premier dans cette maternité et je n’aurais pas voulu).
J’ai refusé la manœuvre externe, donc c’était une césarienne programmée… Mais on a gardé la date secrète pour tout le monde, comme pour un accouchement « normal ». Pour nous, pas de surprise du jour à perdre les eaux, avoir des contractions et vite faire la route, mais tant pis… Le principal étant que nous allions bien tous les deux !
Grosse déprime dans la chambre d’hôpital
Je suis rentrée à la maternité la veille. J’ai eu une échographie pour vérifier que bébé n’avait pas bougé, un monitoring d’environ une heure, puis installation dans la chambre. Le soir, toute seule dans la chambre d’hôpital, grosse déprime ! C’était ma première fois à l’hôpital, mon mari était reparti, et je réalisais que c’était les derniers moments avec bébé dans le bidon ! A deux heures du matin, je ne dormais toujours pas, je pleurais et je filmais mon ventre qui bougeait…
A six heures, les sages-femmes m’ont réveillé. Prise de tension, prise de sang, re-monitoring, douche, puis pose de la sonde et de la perfusion. On ne m’avait pas donné d’heure, donc mon mari est venu tôt pour être sûr de ne pas me louper (je voulais le voir avant). Il a dû arriver vers 7 heures 30. Finalement, ils sont venus me chercher vers 9 heures 30 : descente au bloc, mais attente dans le couloir, car le bloc vient de se libérer et ils le nettoient… Puis tout s’enchaîne : arrivée au bloc, pose de la rachianesthésie, le gynécologue arrive, mes jambes s’endorment quasiment aussitôt, elles m’allongent (le seul homme était le gynécologue), installation du champ, du capteur, etc… Au-dessus de ma tête, une gentille dame qui me parle et me rassure, tout le long, elle a été géniale ! J’étais relativement zen. Le 12 décembre 2014, à 10 heures 22, bébé était là…
J’ai tout senti, mais sans aucune douleur
Au premier cri, j’ai fondu en larmes. J’ai tout senti, mais sans aucune douleur. La sensation quand bébé sort, wouah ! C’est inexplicable, bizarre, mais génial ! Moi qui avait fait le deuil de l’accouchement par voie basse et qui me disais : « Tant pis, je ne vais rien sentir (oui je dois être maso !), mais le principal, c’est que tout se passe bien », et bien j’ai tout senti ! Je sais que certaines femmes vivent/vivraient mal la césarienne, mais personnellement, j’ai très bien vécu cette dernière, malgré les douleurs qui suivent… J’espère quand même pouvoir vivre un accouchement par voie basse pour le prochain, on verra…
Mon mari ne voulait pas assister à l’accouchement, il ne voulait pas me voir souffrir, puis à force de lui dire que je voulais/avais besoin qu’il soit là, j’ai réussi à le convaincre, mais pour rien, puisque j’ai eu une césarienne ! Et là, il était catégorique, c’était non. Et le gynécologue ne voulait pas non plus, donc il a attendu que la pédiatre remonte. Les seuls « regrets » que j’ai, c’est que je n’ai pas pu voir sa réaction et que j’ai su le sexe avant lui (on avait gardé la surprise). A part ça, tout va bien !
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