Hello les filles ! Je m’appelle Lucie et je suis enceinte de ma deuxième petite fille. Je voulais vous faire part de mon expérience personnelle parce qu’en toute franchise, avoir des relations intimes avec mon chéri pendant la grossesse ce n’est pas facile pour moi !
Un début de grossesse vraiment pas évident à gérer
Depuis les résultats du test de grossesse mon mari s’est fait une joie que je reste sans menstruations pendant les 8 mois à venir et surtout d’avoir une augmentation de ma libido au second trimestre. Sauf que cela ne s’est pas passé du tout de cette façon… Le premier mois, j’ai été malade avec des nausées et mon gynécologue m’a donné un médicament pour les stopper, ce qui a empiré les choses et m’empêchait littéralement de m’alimenter. De plus, j’avais des douleurs au ventre par pic. Mon gynécologue nous a expliqué que c’est souvent le cas lors d’une deuxième grossesse : les muscles qui se détendent pour une première grossesse sont du tissu cicatriciel lors d’une seconde grossesse et donc l’étirement interne du corps pour accueillir bébé ne se fait plus aussi délicatement. Nos câlins se limitaient donc aux bras pour m’éviter des sursauts de douleurs au bassin.
Lors du troisième mois, j’ai accumulé tellement de fatigue que mon corps n’était plus capable de tenir la route et j’ai été mise en arrêt par mon médecin généraliste. Là, j’ai alors enchaîné les rhino-pharyngites, rhumes, et la gastro pendant pratiquement un mois et demi, empêchant toute relation intime. Par la suite, les choses ont commencé à s’empirer. C’est mon bassin qui ne suivait plus du tout et je me suis retrouvée avec une sciatique m’empêchant parfois même de marcher chez nous. Dans le lit, une fois allongée, c’était la croix et la bannière pour ne serait-ce que pour me retourner sur le côté.
Ma vie de couple mise entre parenthèses
Étant toujours aussi fatiguée et avec des difficultés à m’occuper de notre grande fille qui a 2 ans et demi, je vais régulièrement chez mes parents passer une semaine. Et avec ses horaires décalés, mon mari et moi ne nous voyons que très peu. Notre vie de couple est donc pour le moment grandement mise à l’écart ! Il m’a avoué récemment qu’il se faisait du souci en rentrant du travail, de savoir de quel nouveau mal j’allais à présent souffrir. Ma pire angoisse étant l’accouchement (parce que je n’ai toujours pas digéré celui pour notre première), mon mari tente de m’aider comme il le peut en sachant que de toute façon c’est dans ma tête et tant qu’elle ne sera pas née, je vais avoir beaucoup de difficultés à passer au-dessus. Nous avons malgré tout réussi à nous retrouver un peu de temps, et ces rares fois, ce fût aussi compliqué que bénéfique.
Mais je suis certaine que notre bébé ira au mieux si moi je vais au mieux. Et pouvoir se retrouver mon mari et moi me fait beaucoup de bien ne serait-ce que moralement.