Après un accouchement de nombreuses mamans souffrent d’une petite période de déprime appelée baby blues. Dans la majorité des cas les symptômes disparaissent en quelques jours. En revanche il arrive que certaines femmes souffrent d’un trouble plus grave appelé dépression du post partum. Un nouveau médicament qui a été mis au point pour lutter contre cette pathologie vient d’être autorisé aux Etats-Unis.
Qu’est ce que la dépression du post partum ?
Après l’accouchement le bouleversement hormonal (mais aussi physique et émotionnel) peut avoir des conséquences variables d’une femme à l’autre. Le baby blues par exemple, qui se manifeste généralement au troisième jour après l’accouchement, se caractérise par une période d’irritation ou de tristesse passagère. La dépression du post partum modérée est, quant à lui, un trouble plus sérieux se déclarant quelques semaines après l’accouchement et se caractérisant par des troubles du sommeil, une anxiété…
Dans de rares cas, certaines femmes peuvent développer une psychose du post partum ou psychose puerpérale, qui peut comprendre des symptômes plus graves comme la confusion ou des délires.
Un nouveau médicament disponible aux Etats-Unis pour lutter contre la dépression du post partum
La Brexanolone (commercialisée par les laboratoires Sages sous le nom de Zulresso) : voici le nom de la molécule qui pourrait révolutionner la prise en charge de la dépression du post partum. Il s’agit du premier médicament approuvé la FDA (Food and Drug Administration) qui est spécifiquement utilisé pour le traitement de la dépression du post partum.
Le médicament, devrait être disponible dès le mois de juin outre atlantique. Son originalité ? Ce médicament agit très rapidement en deux jours là ou les antidépresseurs classiques agissent au bout de plusieurs semaines. Un allié de taille dans la lutte contre cette pathologie qui peut parfois avoir de graves conséquences. Mais le traitement s’accompagne aussi de quelques inconvénients.
Le traitement doit être pris en intraveineuse pendant 60 heures et la patiente doit être surveillée car le médicament a le désagréable inconvénient de provoquer des évanouissements (mais aussi une sécheresse buccale ou encore des bouffées de chaleur). Autre inconvénient, selon plusieurs médias, ce médicament devrait être très cher et donc peu accessible, mais les choses pourraient rapidement évoluer.
Le laboratoire travaille déjà sur une molécule similaire qui pourrait être proposée sous forme de comprimés.