
Alors qu’elle en était à sa 12ème semaine de grossesse, Suzanne Burt, une femme de 37 ans, originaire d’Édimbourg (Royaume-Uni), a eu la surprise d’apprendre que son foetus souffrait d’un gastroschisis. Il s’agit d’une anomalie congénitale qui affecte le développement de la paroi abdominale du bébé. Selon elle, la raison de cette malformation proviendrait des ananas dont elle raffolait étant enceinte, et plus particulièrement des pesticides.
Une envie d’ananas durant sa grossesse
Certaines ont des envies de fraises, d’autres de chocolats, mais pour Suzanne Burt, ce dont elle avait le plus envie durant sa grossesse, c’était d’ananas ! Mais selon elle, ce serait aussi ce fruit qui serait la cause de la malformation qui a touché son bébé. Lorsqu’elle a appris que son bébé souffrait d’un gastroschisis, les médecins lui ont expliqué que cette anomalie est de plus en plus fréquente chez les futures mamans qui fument, consomment de l’alcool, ou prennent des médicaments durant leur grossesse, a-t-elle expliqué au site britannique Daily Mail. Mais elle a rétorqué : « Mais mes habitudes ne rentrent dans aucun de ces critères ». Se considérant comme étant « saine », elle a alors expliqué ne pas comprendre d’où cela pouvait provenir. Alors, afin d’éviter de continuer à paniquer, elle a fait des recherches. Elle a alors découvert qu’auparavant, le foetus d’une autre femme présentait un gastroschisis.
Les experts ne savaient pas exactement pourquoi cette pathologie se déclare chez elle, mais ils ont découvert que les pesticides pouvaient augmenter le risque de développer cette malformation. Or, en raison de son travail, Suzanne Burt passe beaucoup de temps dans les champs et les terres agricoles où les pesticides sont présents. Or les ananas ont besoin d’une grande quantité de pesticides. Pour la maman, ces polluants sont la cause de l’anomalie. Toutefois, les médecins n’ont trouvé aucune preuve…
La naissance de sa fille
La petite est alors née prématurément, en octobre dernier. Dès la venue au monde du bébé, les médecins ont directement enveloppé ses organes se trouvant en dehors de son ventre afin de les garder au chaud. Malheureusement, tous ses organes n’ont pas pu être entièrement mis à l’intérieur de son petit corps tout de suite. Ils ont alors été placés durant deux jours dans un sac stérile avant qu’ils ne se replacent spontanément à l’intérieur du corps de bébé. Durant cinq semaines, la petite Sofia est donc restée à l’hôpital pour que les médecins gardent un œil sur sa santé. Et la petite faisait de très bons progrès… du moins, jusqu’au mois dernier où le nouveau-né a développé un septis, une infection grave de l’organisme.
Mais Sofia est une vraie battante ! Elle a réussi à lutter également contre cette maladie, pour enfin rentrer dans son véritable foyer. Bien qu’il y ait encore du chemin à faire, la famille de la petite choupette est confiante et fière des progrès qu’elle a accomplis en si peu de temps. Au Daily Mail, la maman a confié : « C’est ma petite princesse guerrière ! » On leur souhaite d’être heureux…
Qu’est-ce-que le gastroschisis ?
Le gastroschisis, plus communément appelé « laparoschisis », est une malformation congénitale rare. Selon le site Allodocteurs, cette anomalie congénitale touche un nourrisson sur 3 300 et survient lors de sa croissance embryonnaire et touche la paroi abdominale. Le bébé peut être touché par cette malformation si la future maman consomme de l’alcool ou fume des cigarettes durant sa grossesse. Le bébé viendra alors au monde avec une partie de ses intestins à l’extérieur du ventre. Heureusement, cette anomalie est assez vite détectée, en moyenne entre la 10ème et 12ème semaine de grossesse. Mais bien que cette anomalie soit rare, elle est toutefois très bien soignée, avec un taux de survie du bébé de 80 à 90%.