Anaïs a 3 ans et va bientôt vivre sa première rentrée des classes nous apprend le site web de Metronews ! Il faut savoir que cette petite demoiselle est née à tout juste 23 semaines de grossesse. Elle est ce que l’on appelle un très grand prématuré.
Jackie, 40 ans aujourd’hui, est la maman d’Anaïs. Elle raconte ce qu’il s’est passé ce 11 août 2011. Alors que sa grossesse se déroulait jusqu’alors plutôt bien, elle sent que bébé ne va pas tarder à arriver alors qu’elle n’est enceinte que de 22 semaines : « J’étais dans un parc quand j’ai senti que je perdais les eaux. J’ai été amenée à l’hôpital en ambulance ». Genne, son mari, et elle-même, ne connaissent que trop bien cette situation. En effet, bien que parents de deux garçons nés prématurés en bonne santé,mais ils ont déjà malheureusement perdu 2 enfants, le premier à la naissance et le second, né grand prématuré à 27 semaines, n’a vécu que 2 ans et demi.
Un accouchement prématuré inévitable
Lorsqu’elle réalise une semaine plus tard qu’elle va mettre au monde sa petite fille alors qu’elle n’est enceinte que de 23 semaines, c’est la panique. Elle confie au journal Mirror que : « j’ai tout de suite pensé au pire ». Mais cette fois, l’histoire ne va pas se passer comme elle l’imagine.
Eh oui, la petite Anaïs est une battante. Elle a ce qu’on pourrait appeler « la rage de vivre ». Alors qu’elle pèse à peine 600g, qu’elle est placée dans un incubateur et qu’elle ne respire que grâce à un appareil d’assistance respiratoire, elle s’accroche à la vie.
Un combat pour la vie qui dure 6 mois
Pendant 6 mois, sa maman se rend à l’hôpital tous les jours. « J’allais au travail, je finissais à 13 heures et je me ruais à l’hôpital pour voir ma fille. Tous les jours. C’était ma vie », raconte cette courageuse mère.
Une vie comme toutes les autres petites filles aujourd’hui
Aujourd’hui, Anaïs a trois ans, marche, court, rigole et s’apprête même à rentrer à l’école. Sa maman qui n’en revient pas que l’histoire se finisse bien ajoute que sa fille « est petite, mais elle pugnace ». La petite Anglaise mène aujourd’hui la même vie que toutes les petites filles de son âge, à un détail près, sa petite taille qui l’oblige à porter un tablier taille 18 mois à l’école.