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Les médecins, eux aussi, dubitatifs face aux vaccins ?

Une étude, publiée par EbioMedicine, a mené l’enquête entre avril et juillet 2014 auprès de 1 500 médecins. Ce sondage apporte quelques chiffres qui prouvent que, oui, nous sommes bien dans une remise en question de la vaccination de la part d’une partie du corps médical.

La polémique sur la vaccination semble prendre de plus en plus d’ampleur, même dans le milieu médical. Les parents mais également les futurs parents hésitent désormais avant de faire vacciner leurs enfants, un sentiment qui est également partagé par une partie du personnel médical. Certains médecins généralistes et omnipraticiens remettent en question le côté obligatoire de certains vaccins, tandis que d’autres ne savent pas comment rassurer les patients qui s’inquiètent des effets secondaires… Une inquiétude partagée sur le site d’information Le Point.

Quel est le risque réel des adjuvants ?

Adjuvants, effets secondaires… Ce sont les raisons qui poussent le corps médical à s’interroger sur la nécessité de certaines vaccinations et qui dégradent leur image auprès de l’opinion publique. En effet, la possible dangerosité des sels d’aluminium présents dans certains vaccins a déjà soulevé des questions. Cet adjuvant pourrait en effet se révéler cancérigène. Jusqu’en 2008, les vaccins obligatoires étaient sans sels d’aluminium. Pourquoi n’est-ce plus le cas ?

C’est d’ailleurs une des questions posées par le Pr Henri Joyeux, un cancérologue connu pour ses positions assez conservatrices dans d’autres domaines, qui a lancé il y a quelques mois une vidéo-pétition où il remet entre autre en cause la légitimité du vaccin hexavalent dès 2 mois, en raison des adjuvants et du vaccin contre l’hépatite B ainsi que celui contre le papillomavirus. Un discours militant qui lui vaut d’une part un dépôt de plainte du Conseil National de l’Ordre et d’autre part (ndlr, selon ses dires), le non-renouvellement de son contrat auprès de l’Institut du Cancer de Montpellier où il exerce depuis 1970.

Nos enfants sont-ils trop immunisés ?

Selon l’étude publiée dans EbioMedicine, 6% des médecins estiment assez crédible voire crédible qu’il y ait un lien entre certaines maladies neurodégénératives – notamment la sclérose en plaques – et le vaccin contre le papillomavirus. D’autres vaccins semblent ne pas retenir l’adhésion d’un certain nombre de médecins généralistes : ainsi, seuls 57% des praticiens recommandent le vaccin contre les infections à méningocoques de type C pour les enfants et les jeunes, âgés de 2 à 24 ans, comme prévu dans le calendrier vaccinal. A contrario, 26 % pensent que certains vaccins recommandés par les pouvoirs publics sont inutiles et 20 % estiment que les enfants sont immunisés contre trop de maladies.

L’un des arguments des anti-vaccins c’est justement qu’à être trop immunisé contre les virus, on empêche le système immunitaire de se renforcer contre les attaques bactériennes et virales. De plus en plus d’omnipraticiens hésitent désormais à recommander aux familles des vaccins qui étaient pourtant devenus presque un réflexe, tel que celui contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR), alors même que ces maladies sont en résurgence depuis quelques années avec parfois des issues fatales comme on l’a vu en février dernier à Berlin quand un bébé de 2 mois est décédé après avoir contracté la rougeole, ou encore aux Etats-Unis où une épidémie de rougeole a causé de nombreux décès. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le nombre de décès dus à la rougeole dans le monde, estimé à 122 000 en 2012, a augmenté pour atteindre le nombre de 145 700 en 2013. L’OMS y voit le signe que « les progrès vers l’élimination de la rougeole dans le monde ont été stoppés ».

Savoir conseiller les patients

Malgré ce constat, force est de constater que nous sommes face à une remise en question du système de vaccination par un certain nombre de familles. Comment rassurer les familles devant cette remise en question ? Si 96% des médecins généralistes se disent confiants pour expliquer aux patients l’utilité des vaccins, ce pourcentage chute de moitié à 43% lorsqu’il s’agit d’expliquer le rôle des adjuvants. Les médecins seraient-ils mal informés ou bien peu à l’aise sur le sujet ? Pour rassurer les patients, les auteurs de l’étude conseillent fortement la mise en place de formations scientifiques pour répondre aux questions des médecins sur les vaccins afin qui puissent mieux répondre à celles des parents inquiets.

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Voir les commentaires (1)
  • « … comme on l’a vu en février dernier à Berlin quand un bébé de 2 mois est décédé après avoir contracté la rougeole, ou encore aux Etats-Unis où une épidémie de rougeole a causé de nombreux décès. »

    Cet article est dans l’erreur. Il n’y a eu aucun décès aux États-Unis lors de la soi-disant « épidémie » de rougeole en février.

    Une femme de Washington, décédée de la rougeole à la fin du mois de juin 2015, est devenue la première personne à mourir de la rougeole aux États-Unis depuis 12 ans. Cette femme, qui souffrait de nombreux problèmes de santé, avait d’ailleurs été vaccinée contre la rougeole.

    Il serait important pour l’auteure de cet article de s’assurer de vérifier les faits. Ça fait partie du travail d’un journaliste.

    http://www.dailymail.co.uk/news/article-3148872/Woman-died-measles-vaccinated-patient-die-disease-U-S-12-years-succumbed-disease-health-problems.html

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