Une maman qui a procédé à un don d’ovocytes pourrait être capable de modifier les données génétiques de son bébé, de même pour une mère porteuse. C’est le résultat d’une étude publiée dans la revue scientifique espagnole Development, et dirigée par Carlos Simon, affilié à l’école universitaire de Stanford et directeur scientifique de la Fondation IVI. Cet organisme espagnol consacré à la recherche fondamentale et appliqué dans le domaine de la reproduction humaine a contribué à la naissance de 100 000 enfants par PMA.
Selon le site Généthique.org, l’étude démontrerait que la femme enceinte et l’embryon fondent un lien qui conduit à des modifications dans le génome du futur bébé. Bien que l’ovule provienne d’une donneuse, la maman qui porte l’enfant pourrait modifier les données génétiques du bébé, même chose entre une mère porteuse et le bébé.
Un mode de vie à prendre en compte
Les chercheurs précisent que « dans les pays où la maternité de substitution est autorisée, nous attacherons plus d’importance au mode de vie de la femme enceinte avant la grossesse car il y a un échange entre l’endomètre et l’embryon ». L’endomètre étant le tissu interne de l’utérus, l’endroit où s’implante l’embryon.
Une recherche qui changerait donc l’idée du don d’ovocytes et de la maternité de substitution, puisque dans les pays où la maternité de substitution est autorisée, il faudra suivre avec attention le mode de vie de la femme enceinte avant la grossesse. « Certains mode de vie (…) peuvent modifier les cellules des femmes, y compris celles de leur endomètre (…) et provoquer des changements sur le liquide de l’endomètre et sa sécrétion » soulignent les chercheurs de l’étude.