Le 27 décembre 2015, la Chine mettait officiellement fin à sa politique d’enfant unique. Li et son mari, originaires du Shaanxi, une province située au nord-ouest du pays, ont souhaité avoir un deuxième enfant, et avaient déjà lancé le processus. Un bébé est donc né d’un embryon congelé depuis 12 ans.
L’infertilité de Li
En 2004, Li et son mari rêvent d’avoir un enfant. Mais malheureusement, à ce moment-là, les médecins diagnostiquent à la jeune femme un syndrome d’ovaires polykystiques (SOP) et des trompes de Fallope bouchées. Le SOP est un dérèglement de l’ovulation qui entraîne l’infertilité. Selon le site Ginefiv, ce syndrome est parfois associé à l’obésité et aux dérèglements hormonaux qui peuvent compliquer la conception. Faute de pouvoir le faire naturellement, le couple a eu recours à une fécondation in vitro.
Les médecins ont donc congelé 12 ovules de Li, tous fécondés par le sperme de son époux. Parmi eux, 7 ont été considérés comme étant fiables et donc ont été conservés, 2 ont été implanté et les 5 restants ont été congelés dans le but d’une seconde grossesse. La même année, le couple a alors donné naissance à son premier enfant, un petit garçon.
12 ans plus tard…
Le 24 février 2016, le couple a alors accueilli leur deuxième enfant : un autre petit garçon ! Sur les cinq qui restaient, seuls 3 embryons ont survécu. Deux ont été implantés dans l’utérus de la maman, et un a réussi à se développer. Un embryon congelé depuis tout ce temps mais qui a fait des merveilles pour les heureux parents. Le papa a d’ailleurs déclaré au site indien NDTV : « Notre premier fils a maintenant 12 ans. Le but de la congélation des embryons était d’avoir un deuxième un jour, et par chance, nous avons réussi. »
La FIV, qu’est-ce-que c’est ?
Une fécondation in vitro est une technique d’Assistance Médicale à la Procréation. Elle est dite « in vitro », car contrairement à une fécondation naturelle (fécondation in vivo), celle-ci se passe à l’extérieur du corps de la femme. Chez les femmes de moins de 34 ans, le taux de réussite est de 85% avec ses propres ovules. Selon l’Inserm, les taux de réussite, en règle générale, de la FIV sont de l’ordre de 20%.