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Après 13 ans de lutte, cette femme courage est enfin maman d’un petit bout !

Une histoire qui se finit bien. Après 13 ans de lutte pour avoir un enfant, Jaie Schofield, maman britannique, âgée de 33 ans est enfin devenue maman pour son plus grand bonheur !

C’est le Daily Mail qui raconte l’histoire de cette jeune mère qui a vécu quatre fausses couches, deux fécondations in vitro ainsi que le deuil de sa fille d’un mois. En 2006, elle a aussi et malheureusement appris qu’elle était atteinte du syndrome des ovaires polykystiques. Et pourtant, Jaie est devenue maman naturellement en 2015 d’un petit garçon prénommé James. L’accouchement s’est déroulé (presque) sans encombre.

Quand elle décide de fonder une famille…

En 2002, Jaie et son compagnon issus de deux grandes familles décident de fonder un foyer dans la banlieue est de Londres.

Trois ans après, en 2005,  la jeune femme est enceinte d’une petite fille, Emon Ebonair qui naît à 24 semaines. Ce bébé grand prématuré survit pendant un mois mais décède à la suite d’une septicémie causée par une infection grave de l’organisme qui présente des germes dans le sang. « Elle est décédée dans nos bras, trente minutes après qu’ils aient arrêté les machines qui la maintenaient en vie », raconte la jeune femme. « J’ai eu l’impression qu’on m’avait arraché le cœur, je ne voulais plus vivre. » Malgré son chagrin, Jaie n’a pas perdu espoir: « Je suis devenue un zombie. J’étais dévastée mais ça m’a juste donné encore plus envie d’avoir un bébé. »

emon

Atteinte du syndrome des ovaires polykystiques

En 2006, un an après son deuil périnatal, Jaie Schofield est diagnostiquée du syndrome des ovaires polykystiques. Cette maladie est un dérèglement hormonal qui présente de nombreux kystes au niveau des ovaires et perturbe la fertilité. Des traitements sont heureusement mis en place et permettent de stopper cette sécrétion hormonale anormale. La jeune mère de famille explique sa réaction face à la maladie: « J’étais partagée. C’était LA chose qui nous empêchait d’avoir un enfant, mais quand j’ai su que la cause de mon infertilité était cette maladie, au moins j’ai pu trouver une solution. Cela m’a donné de l’espoir ».

james jaie 2

 

Deux fausses couches en deux ans

Après avoir commencé le traitement, Jaie s’est rendue compte qu’il n’avait pas fonctionné et s’est donc tournée vers les fécondation in vitro pour avoir la famille de ses rêves. Très peu temps après, la Britannique était enceinte de jumeaux et folle de joie. Hélas, le premier bébé est décédé au bout de huit semaines de grossesse, et le second au bout de 12. Extrêmement déterminée, Jaie a suivi une seconde FIV un an plus tard mais le sort s’est acharné. De nouveau enceinte de jumeaux, Jaie a fait une nouvelle fausse couche en 2009. « J’étais choquée. Vous apprenez à bloquer toute votre peine et vous construisez des barrières pour vous protéger. Ils voulaient que je fasse une troisième FIV mais j’ai perdu espoir ». Notre maman a alors voulu baisser les bras.

Encore une épreuve pour cette femme courage

Quatre ans après, Jaie et son compagnon sont fous de joie en apprenant la grossesse naturelle de la jeune femme. En 2014, le cauchemar continue et lors de l’échographie de la 14ème semaine, elle perd son bébé. « Je le sentais. J’avais le cœur brisé mais au bout d’un moment, on s’y habitue malheureusement. », raconte-t-elle. 

james jaie 3

La roue tourne

En octobre 2014, Jaie est de nouveau enceinte et sa grossesse se passe sans encombre. Elle est sous surveillance à l’hôpital à partir de la 38ème semaines et commence à s’inquiéter. »C’était si effrayant. Je venais de si loin et j’étais toujours terrorisée qu’il se passe quelque chose à la dernière minute ». 

Finalement, tout ce passe comme il faut pour Jaie.« Quand ils me l’ont enfin mis dans les bras, je n’y croyais pas. J’avais vécu tellement d’épreuves avant d’avoir entre les mains ce petit miracle », explique la jeune femme. « Dès que je l’ai porté, ça a enlevé toute ma peine. Je dois toujours me pincer pour y croire ».

« Je veux toujours une grande famille un jour, mais si ça ne peut pas se faire, j’ai au moins mon bébé miracle », conclut la maman courage ! On lui souhaite désormais des tonnes de bonheur !


james jaie

 

 

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