Vous avez mis au monde une petite puce ? Ou un petit bonhomme ? Les douleurs lors de l’accouchement, vous en souvenez-vous ? Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’hôpital San Cecilio Clinic de Grenade, situé en Espagne, accoucher d’une fille serait bien moins douloureux qu’accoucher d’un garçon. Vous y croyez, vous ?
Accoucher d’une fille ferait moins mal
Pour parvenir à ce résultat, les scientifiques ont suivi 56 femmes au moment de leur accouchement. Toutes ont eu une grossesse qui s’est parfaitement déroulée et un accouchement spontané. Parmi elles, 27 ont donné naissance à un petit garçon, et 29 à une petite fille. Les experts ont alors prélevé des échantillons de sang sur la mère au début de l’accouchement, mais aussi sur le bébé.
Pour les chercheurs originaires d’Espagne, cela vient du fait que les bébés de sexe féminin auraient une plus grande défense antioxydante, c’est-à-dire, tous les moyens mis en œuvre pour contrôler l’oxydation et ses effets négatifs (source o2score). À savoir, un antioxydant est une molécule présente dans les aliments comme les vitamines C et E, caroténoïdes, polyphénols. Ainsi, en ayant davantage de défense antioxydante, la venue au monde d’une petite puce causerait moins de dommages biomoléculaires.
Les scientifiques ont également remarqué que les bébés de sexe féminin parviendraient plus à maîtriser l’anxiété que les bébés de sexe masculin lorsqu’ils sont encore dans le ventre de leur maman. En effet, en ayant une plus grande défense antioxydante, il y a moins de stress oxydatif (ici, le mot « stress » n’a pas la même signification que celle que nous avons l’habitude d’employer, il s’agit d’une agression des constituants de notre organisme en raison d’un excès de molécules nocives). Grâce à cela, la grossesse de la future maman se déroulerait bien mieux et la santé de la mère et de sa fille serait meilleure. S’ils le disent… mais il y a tellement de paramètres qui jouent sur un ressenti douloureux. Et notamment la mémoire. Se souvient-on vraiment de l’intensité du premier accouchement quand on vit le second ? Il paraît qu’on oublie, sinon on n’y reviendrait pas pour le même prix. Quoi qu’il en soi, il n’y a que vous qui puissiez être juge de l’intensité de votre douleur, que ce soit une petite fille ou un petit garçon…