Hello la communauté Neuf Mois ! Je m’appelle Hélène, j’ai 23 ans et je voulais vous raconter comment j’ai vécu la prématurité de mon fils. Chose vraiment difficile à vivre pour moi…
Après une courte nuit de sommeil
J’arrive aux urgences à 7 heures 30 du matin car quelques pertes de sang et comme je suis enceinte de 28 semaines et 5 jours (soit 6 mois et demi) je me méfie. Je m’enregistre auprès des urgences et monte au service de maternité. On m’ausculte et la sage-femme me dit qu’elle va chercher un médecin pour confirmer ce qu’elle pense. Le médecin arrive et donne son verdict : col ouvert à 4 doigts et poche des eaux en vue !
Je ne l’ai eu que cinq secondes sur moi
Ils prennent les grandes précautions car l’hôpital où j’étais n’étant pas spécialisé dans les prématurés, ils ont donc appelé l’hélicoptère du SAMU et 5 minutes après, l’hélicoptère était là.
J’ai été transférée à la maison blanche à Reims. Arrivée sur les lieux, on m’a fait subir tout un tas d’examens, puis le papa est arrivé après son travail. Je suis montée en chambre basique à 12 heures car je n’avais plus de contractions… A 15 heures je redescendais en salle d’accouchement. Aux alentours de 19 heures : pose de la péridurale. Mon travail a commencé vers 20 heures et c’est à 20 heures 30 que j’ai donné naissance à mon fils, Loucka, 42 cm, 1.5 kg. Il est parti directement pour une série d’examens. J’ai dû supporter son absence pendant 2 heures.
J’allais le voir tous les jours
Les jours qui ont suivi, il avait juste des lunettes respiratoires ainsi qu’une sonde gastrique car il ne buvait pas encore de biberon. Cependant, il était tout de même capable de respirer seul, sans l’aide d’une quelconque machine. Les lunettes n’étaient là que pour son confort. Chacun avait son petit moment avec bébé : moi le matin et le papa, le soir, après le boulot. Deux mois après, il a été transféré dans la ville où nous habitons. Donc on pouvait aller lui rendre visite autant de fois qu’on le désirait. C’était mieux car après un accouchement quand on sort de l’hôpital sans son bébé, on ne se sent pas maman à 100%…
Un mois après le transfert, vu qu’il buvait bien les biberons et que son poids était plus que correct, on a enfin pu le ramener à la maison. Tout va pour le mieux et c’est que du bonheur !