
Le premier rendez-vous PMA (procréation médicalement assistée) est souvent source de beaucoup de questions pour les couples. Des associations de patients sont ainsi là pour écouter et soutenir les couples en demande d’informations. Anne Abrard, la présidente de l’association les Cigognes de l’Espoir, nous donne trois conseils pour mieux appréhender le premier rendez-vous en PMA.
Premier rendez-vous PMA : bien se renseigner sur les gynécologues et les hôpitaux et cliniques
Il faut avant tout bien s’informer sur les professionnels de santé qui vont prendre en charge le couple qui entre en PMA. Certains gynécologues sont par exemple peu sensibilisés aux dons d’ovocytes et de spermatozoïdes. C’est plus compliqué si le couple doit y avoir recours.. Il faut également bien se renseigner sur l’équipement dont dispose la clinique ou l’hôpital. Encore trop peu d’hôpitaux en France disposent d’embryoscopes par exemple, mais certains établissements disposent de très bonnes techniques. Vous pouvez trouver ces renseignements sur Internet ou auprès d’associations par exemple.
Deuxième conseil : ne pas trop attendre du premier entretien en PMA
Le premier rendez-vous PMA est un peu particulier, certains couples y vont sans trop de hantise alors que d’autres sont assaillis de questions. Ce rendez-vous peut être très rapide et le praticien peut ne pas pouvoir répondre à toutes vos questions par manque de temps. Néanmoins, il ne faut pas hésiter à poser toutes les questions. Le médecin peut aussi aiguiller le couple vers d’autres professionnels de santé comme les sages-femmes ou les psychologues. Les couples qui nous contactent sont souvent un peu déçus par ces premiers entretiens PMA, le manque de temps du personnel soignant se fait cruellement sentir.
Troisième conseil : ne pas hésiter à trouver un soutien psychologique pour suivre la PMA
Un constat peut être fait, le parcours d’un couple en PMA est souvent difficile psychologiquement. Les traitements hormonaux féminins sont difficiles, mettent le corps et l’esprit à rude épreuve. Dans ce parcours, les couples peuvent avoir besoin d’aide complémentaire. Les médecines complémentaires comme l’hypnose ou l’ostéopathie peuvent être de vrais soutiens mais ces méthodes ne sont font pas partie de la prise en charge des couples en PMA et il y a encore trop peu d’information sur ces aides. Le soutien psychologique pendant cette période est primordial. L’équipe médicale peut vous conseiller des spécialistes. Ou alors vous pouvez vous tourner vers des associations de patients pour trouver des solutions.
Source :
Ce sont des conseils qui sont les bienvenus pour moi qui cherche à aller suivre un traitement PMA à l’étranger dans une clinique basée à Kiev. J’essaierai autant que je peux de mettre en pratique ces précieux conseils afin de réussir ce parcours qui ne sera pas de tout repos je le sais.