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Qu’est-ce que la psychose puerpérale, dont un cas a été détecté chez un jeune papa ?

Les hommes aussi peuvent être affectés par une première grossesse. Si la psychose puerpérale, une pathologie à prendre très au sérieux, est connue chez les femmes qui viennent de mettre au monde leur premier bébé, un cas vient d’être détecté chez un homme.

La psychose puerpérale, qu’est-ce-que c’est ?

La psychose puerpérale intervient après la naissance de bébé. Attention, elle ne doit pas être confondue avec le baby blues, ni même avec la dépression post-partum. Il s’agit là d’un cas bien plus grave. Cela se définit alors par un trouble psychiatrique, qui survient après la naissance du bébé. Durant la grossesse, on remarquera alors des angoisses, des troubles névrotiques hystériques, voire des troubles névrotiques obsessionnels. C’est après que cela se gâte… Deux jours après l’accouchement, des pleurs surviennent ainsi que de la fatigue. Mais après les symptômes tels que la confusion, l’obnubilation ainsi qu’une angoisse majeure apparaîtront, nous indique le site psychiatriinfirmiere.free.fr. Après cela, le délire surviendra, tout comme des hallucinations (auditives et visuelles), dont le tout sera concentré sur le bébé qui vient de naître et soi-même. Il faudra craindre alors le suicide ou l’infanticide… Mais une fois la personne soignée, le bébé n’aura plus rien à craindre et l’évolution de leur relation sera bonne. Voilà pourquoi un cas comme celui-ci doit être pris au sérieux et traité dans les plus brefs délais. Et pour la première fois, ce n’était pas d’une jeune maman qu’il s’agissait mais d’un jeune père, comme l’indique la revue médicale l’Encéphale dans son numéro d’août 2016, et ensuite relayé par le site Sciences et avenir.

Un papa âgé de 18 ans

Le premier cas masculin, dont le nom n’a pas été évoqué, a été rapporté par les psychiatres du CHU de Caen. Ce dernier possédait tous les antécédents pour être touché par la psychose puerpérale, à savoir : son premier enfant, des problèmes avec la future maman, une enfance difficile, une consommation de substances illicites ainsi qu’un isolement social, nous informe le site Sciences et avenir. Et pourtant tout laissait présager le contraire au début. En effet, ce jeune papa de 18 ans était très investi dans la grossesse de sa compagne, jusqu’à ce qu’il commence à croire qu’il n’était pas le vrai père de cet enfant à venir, qu’il ait des hallucinations aussi bien visuelles qu’auditives. Au début du troisième trimestre de grossesse, il tente de se suicider avec des médicaments. Paranoïaque, le jeune homme a alors refusé d’assister à l’accouchement et donc la venue au monde de son enfant. Mais cela ne se finit pas ainsi, tout le pousse à croire que sa compagne ainsi que les sages-femmes se moquent de lui, et lui disent qu’il n’est pas le père biologique de l’enfant. Aussitôt, le jeune papa a alors été hospitalisé et mis sous antipsychotiques. Peu à peu, l’amélioration se fait ressentir et il ne présente plus de symptômes. Un mois après, il commence même à s’investir dans son rôle de père.

Le Dr Marine Colombel, le Pr Sonia Dollfus et ses collègues s’interrogent alors sur le rôle que le cannabis aurait pu jouer dans cette psychose puerpérale. En effet, ils ont déclaré dans la revue médicale que « le cannabis peut provoquer des perturbations psychiques jusqu’à un mois de l’arrêt ». Affaire à suivre donc…


Un premier cas détecté en 2012

Il ne s’agirait donc pas du premier cas de psychose puerpérale détecté chez un homme. En effet, les auteurs de la revue ont déclaré qu’un homme de 28 ans avait été hospitalisé cinq jours après la naissance de son fils, en 2012, et présentait « les mêmes symptômes, les mêmes facteurs de risques et les mêmes problématiques ». 

Les auteurs pensent que, bien que ce soient les femmes les plus touchées par cette pathologie, il serait bon « d’inclure les hommes dans la population à risque de psychose puerpérale », afin de donner plus de descriptions de la psychose puerpérale. Selon le site Sciences et avenir, à l’heure actuelle, la fréquence de la psychose puerpérale est à 1 à 2 cas pour 1000 accouchements.

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