Stéphanie Dubrulle, une femme âgée de 40 ans, et vivant à Viriat, près de Bourg-en-Bresse dans l’Ain, ignorait être enceinte, jusqu’à ce qu’elle accouche. Le 16 juin dernier, elle a mis au monde son cinquième enfant, alors qu’elle était persuadée de ne plus pouvoir en avoir…
Tout a commencé un matin, lorsque Stéphanie Dubrulle a commencé à sentir de très violentes douleurs au ventre ainsi qu’au dos. Interviewée par le magazine Le Progrès, la femme, déjà maman de quatre enfants a déclaré : « Je me suis allongée, ça n’allait pas mieux. Je ressentais des contractions, mon mari a téléphoné au SAMU ». Mais le temps que le médecin arrive, le travail avait déjà commencé ! Et la mère de famille ne savait pas qu’elle attendait un enfant ! Il n’a suffi que d’une seule poussée pour qu’une petite fille vienne au monde. Daphné, 2,890 kilogrammes, mesurant 49 centimètres et qui est en très bonne santé.
Elle a subi une césarienne compliquée
Mais si Stéphanie Dubrulle ne s’attendait pas à être enceinte, c’est parce qu’elle pensait ne plus pouvoir avoir d’enfant. En effet, en plus de ne plus avoir ses menstruations, ni aucun symptôme de grossesse, elle a avoué que, six ans plus tôt, au moment d’un accouchement, les médecins avaient dû réaliser une césarienne. Une césarienne compliquée, qui devait l’empêcher d’être à nouveau enceinte. En effet, elle a déclaré au Progrès : « les médecins m’avaient dit que mon utérus était bien trop abîmé ». Pour elle, il était donc impossible qu’elle ait d’autres enfants.
Une arrivée un peu inattendue qui a dû amener les heureux parents à faire de nombreux achats rapides pour bébé, pas forcément dans le budget ! Mais grâce à la solidarité financière des habitants de leur village, ils ont pu acheter tout ce qu’il fallait, et ainsi préparer l’arrivée de leur bébé… un peu en retard.
Le déni de grossesse, qu’est-ce que c’est ?
Le déni de grossesse est caractérisé par la non-conscience de son état par une femme enceinte. Mais il existe deux types de déni de grossesse : le déni partiel où la femme se rend compte qu’elle est enceinte avant d’accoucher. Et le déni total où la femme ne sait pas qu’elle est enceinte jusqu’à ce qu’elle accouche.
Le cerveau est donc à l’origine de tout ça. En effet, celui-ci demande au corps de faire comme si de rien n’était et rien ne changera : la femme aura ses règles, son ventre ne grossira pas, elle ne sentira pas le bébé bouger et n’aura aucune nausée. Le paradis selon vous ? Pas réellement… Sachez qu’en moyenne les femmes s’en veulent énormément de pas s’être rendu compte de leur grossesse. Également, la mort du bébé peut survenir, de manière accidentelle, si la jeune maman ne sait pas ce qui lui arrive lors de la naissance. En effet, prise de court, la jeune maman ne sait généralement pas quoi faire dans de telles conditions, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une première grossesse.
En France, selon le site Onmeda.fr, il est estimé que le déni de grossesse survient entre 1 à 3 cas pour 1 000 naissances en France, c’est-à-dire entre 600 à 2 000 dénis de grossesse par an sur environ 800 000. Il faut toutefois prendre en compte que ces chiffres sont très aléatoires.