Il n’est pas rare encore aujourd’hui de rencontrer quelques complications, plus ou moins graves, durant la grossesse. Pour autant, ces risques diffèrent d’une femme à l’autre. Une récente étude menée sur 4 412 femmes enceintes expliquerait même que ces risques peuvent être dupliqués en fonction du sexe du bébé…
Fille ou garçon ? Une des causes de maladies comme la pré-éclampsie
Les chercheurs de l’université de Cambridge ont récemment démontré dans une étude que le sexe du foetus jouerait un rôle déterminant dans les complications de grossesse. En effet, bien que le sexe en lui-même ne change pas la conception du foetus, le profil génétique demeure très différent et les conséquences sur la maman sont elles, plus souvent remarquées. Le fait d’attendre une petite fille augmenterait une hormone particulière : la spermine. Cette dernière serait à l’origine de maladies telles que la pré-éclampsie, et aurait donc été plus fréquemment recensée chez les femmes enceinte de fille tandis que les femmes enceintes de garçon souffriraient plutôt de retard de croissance utérin.
Le rôle de la spermine durant la grossesse
La spermine est une molécule correspondant à une hormone de croissance durant la grossesse. Cette hormone serait donc plus présente lorsque l’on attend une petite fille plutôt qu’un petit garçon d’où le risque de pré-éclampsie lorsque la quantité serait supérieure à la normale, selon les chercheurs de l’Université de Cambridge. Pour autant, trop comme pas assez, cette molécule reste à surveiller. En effet, étant responsable du développement, une insuffisance peu conduire à un retard de croissance du foetus.
Quelles sont les conséquences de ces maladies de grossesse ?
Une femme enceinte souffrant d’une maladie de grossesse comme la pré-éclampsie pourra connaître divers symptômes : une hypertension artérielle, d’importants mots de têtes, des troubles de la vision, des acouphènes ou encore une importante prise de poids. Il est important de consulter son médecin/gynécologue afin de surveiller sa santé durant la grossesse, cette maladie pouvant par exemple mener à une grande prématurité voir une mortalité foetale voir maternelle. Quand au retard de croissance in utero, la prématurité du foetus est également un risque et peu amener à divers handicaps chez l’enfant. Ces maladies de grossesse ne sont donc pas à prendre à la légère, mais heureusement les progrès de la science permettent de les réduire les risques grâce à de meilleurs traitements.