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L’INSERM publie son dossier PMA : retour sur les techniques d’aide à la procréation

Les techniques de procréation médicalement assistées n’ont cessé de se développer ces dernières décennies. Alors que les lois de bioéthiques vont bientôt être révisées et avec elles, peut être les modalités d’accès aux techniques d’AMP, l’INSERM vient de publier un dossier complet sur ces techniques, leurs succès et leur avenir. Neuf Mois vous résume le dossier en 12 points clés.

25 000 naissances grâce aux AMP en 2015 !

En France, près d’un enfant sur 32 naît grâce à une technique de procréation médicalement assistée, ce qui représente à peu près 3.1% des naissances ! En 2015 près de 145 000 tentatives ont été réalisées et ont permis la naissance de 25 000 enfants.

L’infertilité concerne presque 10 % des couples

La tendance n’est malheureusement pas à l’amélioration ! L’âge de la première grossesse recule hors l’âge maternel est un facteur défavorisant pour la fertilité. On constate également que la qualité du sperme a aussi diminué ces dernières années, en cause différents facteurs comme l’exposition aux produits chimiques ou la consommation de toxiques comme le tabac ou l’alcool. L’observatoire épidémiologique de la fertilité en France évalue qu’après deux ans d’essais, 8 à 10 % des couples sont en attente d’une grossesse.

A noter : L’assurance maladie prend en charge à 100 % les frais liés à une AMP, dans la limite de six inséminations artificielles et quatre fécondations in vitro

On estime qu’après 9 à 12 tentatives infructueuses, un couple peut commencer à avoir recours à une AMP (généralement un insémination artificielle en première intention). L’infertilité peut être due à un défaut de qualité du sperme chez l’homme ou un problème d’ovulation ou de trompes chez la femme. Dans certains cas, il s’agit d’un problème mixte et parfois l’infertilité n’est pas expliquée scientifiquement.

L’insémination artificielle représente 37% des AMP

L’insémination artificielle est la technique d’AMP la plus utilisée. L’insémination artificielle consiste à introduire directement dans les voies génitales féminines les spermatozoïdes du conjoint (ou parfois d’un donneur). Il s’agit de la technique la plus simple et la moins coûteuse qui représente 37 % des AMP soit environ 54 000 tentatives. On trouve également deux types de Fécondation In Vitro : la FIV classique et la FIV-ICSI. En injectant directement un spermatozoïde dans un ovule, une grande partie des infertilités masculines peuvent être contournées.  L’ICSI représente 67% des FIV.

Le transfert d’un seul embryon concerne plus de 40% des transferts

Il y a encore quelques années, la tendance était encore faible et concernait près de 34% des transferts. En 2017, les transferts d’un seul embryon concernent 42.3% des transferts. Transférer un seul embryon permet d’éviter les grossesses gémellaires qui constituent des grossesses à risque.


221 000 embryons conservés

Les embryons surnuméraires sont des embryons congelés que les couples n’ont pas encore utilisés. Sur ces 221 000 embryons, les trois-quarts vont encore faire l’objet d’un projet parental. Les 30% restants seront soient détruits soient éventuellement donnés pour des couples stériles. 145 dons d’embryon ont pu être réalisés en 2015. Cela a permis la naissance de 27 bébés ce qui représente presque le double des naissances comptabilisées en 2010 (il y en avait alors 14). Les dons de gamètes sont encore peu nombreux et ne suffisent pas à combler les demandes, cela ne représente que 3% des AMP. En fonction des techniques, les chances de grossesse varient de 10 % (pour les inséminations artificielles) à 22 % pour les FIV-ICSI.

Actuellement, il existe 191 centres d’AMP

La France compte 191 centres d’AMP repartis dans tous le pays. On compte la plus grande concentration dans les régions les plus peuplées : Ile de France, Rhône Alpe et PACA. Les centres AMP sont composés d’une unité clinique et d’un laboratoire et sont installés au sein d’un établissement de santé.

4 grands axes de recherche pour améliorer l’AMP

Afin d’améliorer l’efficacité de l’AMP, de nouvelles pistes de recherche sont ouvertes. Une des pistes consiste à mieux sélectionner les gamètes. Les spermatozoïdes destinés à être micro-injectés pourraient être mieux sélectionnés grâce notamment à la technique IMSI (Intracytoplasmic Morphologically Selected sperm Injection). La sélection pourrait également se faire via l’étude d’un marqueur, l’ADN libre, qui permettrait de pouvoir sélectionner cette fois les ovocytes les plus favorables et augmenter les chances de succès d’une grossesse.

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