Une étude, Exppert 4, menée par l’association écologiste Générations Futures a rendu publique jeudi 12 mars une enquête un peu effrayante. Cette étude a été menée sur des femmes en âge de procréer de 18 à 44 ans, habitant en Région Île-de-France. L’association Générations Futures a donc publié une étude qui montre que ces femmes auraient des substances chimiques dans l’organisme et cela serait très dangereux pour le futur bébé à venir.
L’enquête Exppert 4 n’a été menée que sur 29 femmes avec ou sans enfant. Une analyse a été faite sur une mèche de leurs cheveux. Le but de cette enquête a été d’étudier les poisons qui sont en fait des perturbateurs endocriniens (des substances étrangères à l’organisme qui peuvent avoir des effets néfastes sur l’organisme d’un individu). Vous en connaissez certainement plusieurs : Bisphénol A (interdit en France depuis décembre 2015 et depuis 2012 dans tous les produits bébé), parabènes (qui sont des conservateurs utilisés dans des aliments, des boissons et des produits d’hygiène comme les shampoings, les crèmes hydratantes et les mousses à raser) ou diéthylstilbestrol mieux connu sous le nom de Distilbène interdit en France depuis 1977 (un oestrogène de synthèse prescrit aux femmes enceintes pour prévenir les fausses couches). Ces substances très dangereuses dérèglent le système hormonal dès l’enfance et même à l’état de fœtus.
Vous me direz qu’il suffit de les éviter mais les perturbateurs endocriniens se trouvent absolument partout : dans l’air, dans l’eau et l’alimentation ainsi que dans certains produits industriels (médicaments, cosmétiques…).
Le 29 avril 2014, le Conseil national de la transition écologique (CNTE) a adopté, le 29 avril, la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE), que leur avait présenté la ministre de l’Ecologie de l’époque, Ségolène Royal. Le texte avait été adopté à la quasi-unanimité. Manifestement, à en juger par l’état des cheveux des femmes testées dans cette étude, il reste à faire…