C’est dans les rues de Tokyo que la rumeur a commencé à circuler pour s’étendre au niveau international : les Japonais viennent d’ouvrir le premier bar à lait … maternel !
Appelé Le Bonyu Bar, situé dans le quartier de Kabukicho à Tokyo, ce bistrot hors codes propose un service étonnant : se désaltérer en buvant du lait maternel, produit sur place par ses serveuses. Le bar emploie actuellement 3 serveuses, toutes âgées de moins de 30 ans et volontaires pour faire goûter leur lait à tout le monde, même à la source ! Non mais allô quoi… Petit détail mais non négligeable : la gamme de prix s’étend de 15 € le shot à 37 € pour boire directement au sein !
Le lait maternel, une valeur en hausse
C’est en 2010 qu’une Britannique prénommée Abi Blake avait informé les médias qu’elle cuisinait des plats chez elle, comme des lasagnes ou des smoothies par exemple, à base de son propre lait. Selon elle, le lait maternel serait bénéfique dans la lutte contre le cancer. Ses amis avaient approuvé le bon goût des recettes malgré leur réticence au départ. De même, en Chine, une femme avait pris l’initiative de fabriquer des savons avec son lait maternel pour laver son petit garçon. Puis elle s’est mise à les vendre sur le site Taobao, l’équivalent d’eBay en Chine.
Les États-Unis ne sont pas en reste : certains sportifs y utiliseraient le lait maternel comme… dopant ! Pour s’en procurer, fastoche : il suffit de se connecter sur des sites américains comme Only the breast ou Human milk 4 Human baby. Moins marchand et plus culturel, en Mongolie, les femmes ont l’habitude de mettre au frais leur lait afin que tout le monde puisse en profiter.
Et en France ?
Il n’y a pas de doute, le lait maternel est manifestement la valeur qui monte ! Sauf qu’en France, on va devoir attendre un petit moment que le concept s’implante, car, rappelons-le, la commercialisation et le don de lait maternel sont fermement encadrés par une législation soucieuse de protéger la santé de tout le monde… et l’éthique par la même occasion.