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Une grossesse clean, sans polluants, c’est possible ?

Enceinte, il faut être plus vigilante sur la question de la pollution. Pas simple parce que les polluants sont partout. Dans la cuisine avec les aliments et leurs emballages sans oublier les produits d’entretien, dans la salle de bain avec nos produits de beauté et d’hygiène… Sans tomber dans la psychose, on peut faire un tri rapide pour protéger notre tout-petit.

 

Pourquoi faut-il soudain faire attention  ?

Parce que le placenta n’est pas une barrière infranchissable pour les substances chimiques. Or trop de contact avec des polluants peut générer une naissance prématurée mais aussi des malformations congénitales ou des pathologies à l’âge adulte, notamment des troubles de la fertilité. De nombreuses études ont été menées depuis des années autour des conséquences de l’imprégnation des femmes enceintes par des produits chimiques. Un taux mesurable dans les urines et dans le sang des futures mamans. Les résultats ont toujours été édifiants  : globalement, il y en aurait autant dans l’organisme des femmes enceintes que dans celui des femmes non enceintes.

Et cela va des éthers diphényl polybromés (PBDE, retardateurs de flammes) aux composés perfluorés (PFC, agents antiadhésifs) en passant par les pesticides organochlorés, les phtalates (plastifiants) et les hydrocarbures polycycliques aromatiques (HAP, sous-produits de combustion). Même le bisphénol A a été retrouvé chez la quasi-totalité des femmes enceintes suivies lors des études, comme quoi il n’y en a pas que dans les biberons ! À la naissance, parmi les groupes de futures mères étudiés, les nouveau-nés dont les mères avaient les niveaux urinaires les plus élevés sur un groupe de polluants (1,4-dichlorobenzène) avaient aussi les poids de naissance les plus faibles. Mais le contraire peut être vrai avec notamment le Bisphenol A et le benzophénone 3  : lorsque le niveau était élevé chez les futures mamans, les nouveau-nés enregistraient un poids de naissance et un tour de périmètre crânien bien plus élevé.

Alors qu’est-ce qu’on fait  ?

On ne va pas aller s’isoler sur une île déserte, à supposer d’ailleurs que l’océan qui l’entoure ne soit pas pollué lui aussi. La meilleure des préventions consiste à éviter les perturbateurs endocriniens (bisphénol A, phtalates, composés perfluorés, retardateurs de flamme) qui sont responsables de la plupart des cas de stérilité chez les garçons.

Les perturbateurs endocriniens augmentent également le risque de RCIU (retard de croissance intra-utérin) sans parler de conséquences plus graves et heureusement plus rares. Pour éviter ces fâcheux, il suffit de renoncer aux emballages et contenants plastiques et privilégier le verre ou la terre pour la cuisson au four et au micro-onde, d’éviter les plastiques inutiles (nappes, petits meubles…) et de privilégier le coton pour les matières naturelles (rotin, bambou, bois….) non traités, non vernis, des colles et des peintures aussi écologiques que possible. Et d’éviter aussi au maximum les produits pré-emballés, les insecticides, les moquettes (entre autre…) dans lesquels on trouve des composés perfluorés. La liste serait longue et fastidieuse. Mieux vaut se rappeler que le meilleur est souvent le plus simple. Acheter des fruits et légumes frais si possible bio, bien les laver. Idéalement, il vaudrait mieux boire de l’eau minérale plutôt que de l’eau du robinet qui peut contenir des taux variables de résidus polluants et notamment de médicaments, mais voilà, l’eau minérale est souvent conditionnée en bouteilles plastique  !

Il faudrait aussi éviter les plats cuisinés et les biscuits industriels au profit de plats maison, simples et savoureux. Et limiter les produits ménagers au strict minimum  : savon noir, eau de javel, vinaigre blanc… Côté cosmétiques, la plupart des marques ont fait le nettoyage dans leurs formules depuis dix ans. De là à dire que tout est nickel… Même le bio a ses inconvénients et tout ce qui se dit bio ne l’est pas toujours autant qu’on le croit. Revenir au savon pour la toilette, utiliser des déodorants sans pierre d’alun ni aluminium, choisir une crème hydratante sur le conseil du dermatologue et opter si possible pour un make-up minéral sont des règles de prudence. Et cela permet d’apprendre à s’alléger le quotidien et de faire de belles économies

Est-ce vraiment nécessaire  ?

Le pire n’est heureusement jamais certain. Beaucoup de femmes enceintes n’ont pris aucune précaution à la génération précédente sans que leurs enfants ne rencontrent aujourd’hui de problèmes particuliers. Il en est de la pollution comme de l’alcool  : certaines femmes peuvent boire occasionnellement un verre d’alcool sans que leur fœtus ne s’en ressente alors que pour une autre, un seul verre occasionnera des dégâts considérables. La loi de la loterie… Et comme on ne sait pas dans quel groupe on se trouve, mieux vaut s’abstenir. La grossesse ne dure après tout que neuf mois… et on se dira peut-être ensuite qu’alléger son quotidien de tout ce qui nous pollue est finalement un art de vivre bien agréable. Et cela ne concerne pas que l’alimentaire ou l’hygiène…

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