
Le 9 septembre avait lieu la Journée internationale de la prévention contre le syndrome d’alcoolisation fœtale. La SAF France (Syndrome d’Alcoolisation Fœtale) en a profité pour rappeler aux futures mamans et aux pouvoirs publics le danger de boire de l’alcool durant la grossesse. Même un seul verre pendant la grossesse peut se révéler destructeur.
« Investissons dans l’avenir de nos enfants. Protégeons leurs cerveaux. » : tel était le slogan de la SAF. En effet, l’alcool endommagerait le cerveau du bébé à naître. On vous parle souvent des dangers de la cigarette pour la femme enceinte et les enfants. Mais il est important également de faire de la prévention sur l’alcool pendant la grossesse, car, dans certains cas, les séquelles pour le bébé peuvent être terribles. Et contrairement à une idée reçue, la quantité n’est pas forcément en cause. « On ne sait pas comment le métabolisme de chacune va réagir, explique le Dr Pascale Modaï, nutritionniste. « Une petite quantité peut faire des dégâts chez l’une alors que chez l’autre, ce sera sans effet. Mais comme on ne peut pas prédire la réaction du métabolisme, par principe de précaution, il faut s’abstenir…« .
1 enfant sur 100 touché par des Troubles Causés par l’Alcoolisation Fœtale (TCAF)
Ces troubles concernent le plus souvent un retard psychomoteur, des difficultés d’apprentissage à l’école, des troubles de l’attention, du langage et du comportement, ou encore une exclusion sociale ou de la délinquance.
1 enfant sur 1 000 atteint du Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (SAF)
Plus rares, des séquelles délétères peuvent porter sur des retards graves de croissance, des atteintes cérébrales, de la dysmorphie faciale, des malformations du cœur, des yeux, du squelette ou des reins, ou encore des déficiences intellectuelles. C’est ce que l’on appelle le Syndrome d »alcoolisation fœtale.
Première cause de déficience mentale
L’alcool pendant la grossesse serait la première cause de déficience mentale et d’inadaptation en France. 8 000 bébés seraient atteints chaque année dans notre pays. Un danger que bon nombre de femmes ne connaissent pas ou du moins ne mesurent pas à sa juste mesure : en effet, 20% des futures mamans continueraient de boire de l’alcool au moins occasionnellement. mais le risque ne dépend pas forcément de la quantité ingérée, même si évidemment la quantité majore le risque ! C’est pourquoi l’association recommande vivement aux femmes enceintes d’éviter tout verre d’alcool pendant la grossesse mais aussi pendant l’allaitement. La SAF France « souhaite alerter les pouvoirs publics et les institutions sur l’urgente nécessité de protéger les cerveaux des tout-petits afin d’investir dans l’avenir pas seulement d’un enfant, mais aussi d’un foyer, d’une ville, d’une région et enfin d’un pays ». Un message à entendre…