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Neuf Mois pour les sages-femmes 9Love - L'Eshop GrossesseLes meilleures mutuelles grossesse

Accouchement naturel et bonheur prématuré : Ma grossesse triple

Hello ! Mo c’est Claire Barer,  maman de 4 enfants dont des triplés, et c’est d’ailleurs le thème de mon blog : « la vie des triplés ». Un blog délirant et plein d’astuces pour les mamans ayant vécu une (ou plusieurs) grossesse(s) multiple(s) !

Ici, je vous raconte la venue au monde de mes triplés. Grossesse que j’ai vécue pendant les 10 dernières semaines couchée pour éviter la venue trop rapide des nourrissons qui étaient « prêts » dès 24 semaines…

Spidermaman c’est moi et je vous raconte un peu ma vie, mes bonheurs ici….

Ça veut dire quoi un accouchement naturel ? Et ma césarienne alors ?

En pleine nuit, à 24 semaines de grossesse, je suis arrivée à 6 heures du matin avec des contractions, toutes le 8 minutes. Je savais bien que ça serait dur. Une grossesse triple vous imaginez bien, les gynécos n’aiment pas trop ça ! Résultat, en bonne future maman, j’avais donc respecté tout ce que m’avaient demandé de faire les médecins : une alimentation ultra-saine, plus une seule clope, terminé, et plus un café. J’ai ensuite investi dans LE super fauteuil à bascule qui t’offre LA position idéale parce que « ça n’appuie pas sur le col ».

Et pourtant c’est arrivé…

Col ouvert à 2 cm, les pédiatres qui descendent de leurs services et vous font asseoir (ou vous demandent de vous allonger dans mon cas), puis vous expliquent les conséquences d’un accouchement si prématuré… On entend alors les mots « décès, réanimations, très grands prématurés »… Et on prie pendant que de longs frissons vous parcourent. En tous les cas, c’est ce que font les futures mamans concernées par cette situation : juste avant de se faire poser la perf’. On s’accroche alors soudainement à cette petite goutte qui tombe doucement dans le tube. Puis on attend. Il n’y a que ça à faire.

C’est la fête au village dans ma chambre…

Infirmières, médecins, sages-femmes, aides-soignantes. Ils ont tous et toujours les mêmes phrases : « chaque heure de gagné est une victoire. Restez alitée ». La nuit est passée. Les larmes coulent toujours sur mes joues. Ce n’est pas possible. Pas maintenant. Pas comme ça. Je ne vais pas accoucher là maintenant, comme ça.

Pour en arriver là, à ma présence dans cette chambre avant d’accoucher, je vous propose un petit flash back…

Je suis mariée depuis un petit moment maintenant, j’ai un boulot intéressant dans la communication, je possède une super bande de copains et j’ai pour moi un bel appartement. Bref, le bébé était la continuité de cette vie si bien commencée. Mais voilà, tout n’a pas été si simple. On peut le dire, on en a bien « chié» avec Chéri. Fausses couches, traitement de PMA et tout ce qui va avec. «Ni pense pas, c’est comme ça que ça viendra » me répétait-on sans cesse. Oui, bien sûr, j’ai pris l’habitude de sortir avec une glacière en soirée pour me piquer d’hormones (qui m’ont fait prendre 6 kilos en passant) mais je n’y pense pas, évidemment.

Et un jour, une FIV : on attend des triplés !

Dans mon lit d’hôpital, les minutes sont longues. Mais elles se transforment en jours. Puis en semaines. Et je ne bouge pas, mais alors pas d’un iota. Je découvre le fameux « bassin », les draps tachés (car manger allongée, ce n’est pas de la tarte les filles), les plats de l’hôpital, la tranche 9-10 heures à la télévision ou le royaume du télé-achat. Je ne peux pas poser mes mains sur mon ventre. Mon utérus est contractile. Alors, je m’écoute, je les écoutes, je les ressens. C’est fou, ils sont trois. Je peux tous les sentir bouger, chacun dans leur petite chambre au milieu de mon ventre.

Ma vie est rythmée au grès de monitorings tous les deux jours. Je sais que bébé du bas dors beaucoup, que mon ventre penche sur la gauche à cause de mon plus grand bout de chou. L’un des triplés quant à lui, est discret. Chaque nuit, j’ai alors peur de m’endormir, peur que mon cerveau se relâche. Je suis effrayée à l’idée de me réveiller mouillée, terrifiée en pensant à la pratique d’une césarienne en urgence. Et puis, c’est bientôt Noël. « Docteur, vous êtes sûr qu’il y aura assez de pédiatres dans l’hôpital si j’accouche le 24 ? ».

Un jour de plus !

Et tous les matins, maman est avec moi au téléphone : « un jour de plus ». Petit à petit, heure après heure, on a gagné 10 semaines. Les 10 plus loooongues semaines de ma vie. Puis, le grand jour est arrivé. Césarienne programmée à 34SA+1. Toutes les mamans de prématurés parlent en semaine. Maintenant je sais pourquoi.

Le bloc est plein à craquer

J’ai des fils de tous les côtés. Mais surtout, il est enfin l’heure. Je vois enfin mes bébés et ils sont en bonne santé. Des vrais bébés, roses, avec 30 doigts et 30 orteils ! En tout évidemment. Le bonheur peut commencer. On y est arrivés. Maintenant, il ne peut plus rien arriver. J’y ai donné mon corps en entier, mon cœur a tout connu, mon cerveau a tout surpassé. Je n’ai plus peur de rien. Même pas des 28 biberons par jour qui nous attendent !

Je crois que c’est ça un accouchement naturel. Je n’ai pas eu besoin de pousser pour sentir mes enfants arriver. Je n’ai pas eu besoin de perdre les eaux pour avoir le plaisir de les entendre crier. Ce fût, pour moi en tous les cas, un accouchement naturel. Tout ce qu’il y a de plus naturel, de plus maternel, de plus animal.

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