Vous avez des relations sexuelles régulières et non protégées depuis plus d’un an, mais toujours rien. Vous décidez de prendre les choses en main et de calculer votre date d’ovulation. Rien encore. Stressée, vous vous posez des questions sur votre fertilité. Et si c’était psychologique ?
Un bébé, vous en désirez un depuis tellement longtemps. Malgré des essais répétés, toujours rien. Pourtant vous avez fait les tests qu’il faut pour voir si tout va bien et vous vous êtes même mise à prendre votre température, histoire d’augmenter vos chances. Les spécialistes avancent que tout peut influencer votre fertilité De votre fatigue physique à un stress mental en passant par un désir démesuré et absolu de tomber enceinte.
Le stress de la famille
Et quand les parents ou beaux-parents y vont de leurs remarques et petits conseils, ça n’arrange pas les choses. Dans votre belle-famille, tout le monde est déjà parents et on n’attend que vous. Chaque rencontre familiale tourne vite au débat sur la nécessité pour votre couple de fonder une famille. On vous conseille d’aller voir un médecin spécialiste de la fertilité ou encore on se met à faire des diagnostics sur votre aptitude à faire un bébé. Toute cette pression fait que vous avez du mal à vous relaxer au moment de passer à l’acte. Vous ne pensez qu’à féconder au lieu de profiter d’un vrai moment de plaisir et de bonheur.
Le stress influence votre fertilité
Bref, toutes les situations qui contribuent à vous rendre nerveuse, à vous angoisser ou à vous mettre en colère : rythme de travail, conflits familiaux, perte d’un être cher… influencent votre ovulation, donc vos chances d’être féconde. En effet, des recherches menées par une équipe de l’université de Harvard révèlent que le stress affecte l’équilibre hormonal. Ce qui implique irrégularité ou absence de règles, contraction des trompes de Fallope et de l’utérus, inhibant ainsi le mouvement des ovules. Par ailleurs, vous avez longtemps été sous pilule et vous avez vécu dans la crainte de tomber enceinte. Bizarrement cette préoccupation demeure même si vous avez arrêté la contraception. Elle l’est d’autant plus si vous vous sentez coupable d’avoir attendu trop longtemps pour faire un bébé. Du coup, vous êtes sur le qui-vive. Après chaque rapport, vous attendez quelques jours, puis sautez sur votre test de grossesse. Faire un bébé, c’est d’abord un désir commun. Laissez de côté toutes tensions et préoccupations, libérez-vous du stress et faites de la place à la spontanéité en y mêlant plaisir et passion.