
En septembre 2014, on ne trouvait plus aucun vaccin Méningitec, qui avaient été tous rappelés. En effet, dans certains lots, il a été retrouvé, dans le piston de la seringue, la présence de particules métalliques oxydées. Depuis, on ne retrouvait plus ce vaccin distribué par le laboratoire Nuron.
Après deux années de polémique, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a confirmé « l’absence de risque » pour la santé des personnes qui ont eu recours au vaccin Méningitec, dans un communiqué, lundi 18 juillet 2016, d’après « les résultats des analyses complémentaires réalisées par l’ANSM dans ses laboratoires de contrôle, ainsi que l’avis des experts sollicité dans le cadre du Comité scientifique spécialisé temporaire (CSST). » À savoir, le vaccin Méningitec prévient des maladies invasives dues à Neisseria meningitidis du sérogroupe C (Méningite C). L’immunisation active se fait dès le plus jeune âge, chez les nourrissons âgés de 2 mois.
Deux analyses pour deux résultats contradictoires
Ainsi, suite à un dépôt de plainte de la part de plusieurs centaines de parents en France contre le laboratoire CSP qui ont vu leurs enfants souffrir de forte fièvre, d’agitation, d’éruptions cutanées et de troubles digestifs, l’ANSM a souhaité faire retirer du marché tous les vaccins Méningitec.
Après de multiples analyses, les membres du CSST concluent qu’il est « peu probable » que la présence de particules métalliques oxydées dans les seringues aient provoqué des réactions généralisées. Malheureusement, l’ANSM, qui avait commandé des analyses à deux laboratoires différents, a reçu des résultats contradictoires…
Des analyses ont alors dues être refaites. Pour conclure, l’ANSM a « réalisé des analyses de seringues de Méningitec provenant de trois lots différents ainsi que, à titre comparatif, l’analyse de cinq autres vaccins, d’un médicament injectable non vaccinal et de sérum physiologique injectable ». Et bien que des traces de métaux dans tous les médicaments injectables aient été retrouvées, cela ne doit pas être considéré comme « un risque sanitaire », a terminé l’ANSM. Affaire conclue et les vaccins Méningitec devraient bientôt revenir sur le marché.