La loi à la Consommation est parue ce mardi 18 mars au Journal Officiel. Tests de grossesse et d’ovulation seront maintenant disponibles entre les courgettes et les yaourts nature de votre supermarché !
Le prix des tests cassé
On parle de cette loi depuis février, décriée, modifiée, la voilà maintenant adoptée ! L’exclusivité des pharmacies est cassée, le produit entrant maintenant dans le cercle de la concurrence va voir son prix baisser, voire s’effondrer. En effet, Michel-Edouard Leclerc, PDG des magasins Leclerc, a immédiatement réagi après la promulgation de la loi. Il a déclaré qu’il mettrait en vente des tests de grossesse et d’ovulation dans ses magasins à 1 euro dès le 20 mars ! Une vraie révolution commerciale quand on sait que le prix moyen d’un test est aujourd’hui de sept euros. Les pharmaciens devront donc s’aligner sur ces prix ou tout du moins diminuer les leurs s’ils veulent continuer à vendre ces tests de grossesse et d’ovulation.
Et les conseils de professionnels alors ?
L’Académie nationale de Pharmacie a bien entendu dénoncé cette application et parle de « mauvais service rendu aux femmes ». Pour eux, sans conseil de professionnels, la vente de ces tests est inutile, voire dangereuse. Seuls, les consommateurs ne sauraient pas lire un test de grossesse convenablement. Pour calmer les critiques, Najat Vallaud-Belkacem a tenu à ce que chaque boite de test vendue soit accompagnée de messages d’information. « Il sera rappelé aux femmes la nécessité de consulter un médecin en cas de test positif » a-t-elle précisé.
Cela sera-t-il suffisant ? On pourra faire les premières analyses d’ici quelques semaines.