C’est pas la cigogne qui amène bébé ? Ah non ? Mais que savons-nous exactement sur la conception des bébés ? C’est l’agence américaine National Science Foundation qui nous répond. Cette dernière a mené une enquête sur les connaissances culturelles générales de 2200 personnes piochées à travers le monde. Parmi les questions, quelques unes concernaient la grossesse et certains n’ont pas su y répondre correctement…
L’Asie, l’Union Européenne et les États-Unis ont été le centre de l’étude de la National Science Foundation. Pourquoi ? Parce que ces continents sont considérés comme des régions technologiquement et économiquement développées, leurs connaissances culturelles devraient logiquement suivre. Mais si cette population est dotée des moyens nécessaires pour apprendre et étudier (dans les écoles, grâce aux ordinateurs, aux livres…), il se trouve qu’il existe encore certaines lacunes.
Ainsi, l’étude a posé à ses cobayes la question suivante : « Vrai ou faux : C’est le gène du père qui détermine si le bébé est un garçon ou une fille. » La réponse est VRAI.
Outre Atlantique, 63% des Américains ont su donner la bonne réponse et 64% des Européens (plus précisément des membres de l’UE). Si la Chine et la Corée du Sud donnent eux aussi une majorité de bonnes réponses, le taux de réponses correctes dégringole vite par la suite ! Aux pieds du classement, seuls 29% des Japonnais et 22% des Russes donnent une bonne réponse.
Les connaissances sur la grossesse et la conception de bébé resteraient donc très incomplètes. Mais la recherche révèle que bien d’autres domaines sont délaissés par nos voisins, et par nous-même. On apprend alors qu’un quart des Américains ne savent pas que c’est la terre qui tourne autour du soleil ou même que l’homme d’aujourd’hui est une évolution très lointaine d’une espèce animale.
Alors on sort l’encyclopédie, le dictionnaire ou tout simplement les cours de primaire et on s’y remet !
Les naissances insolites, les nouveautés scientifiques, je suis là pour vous tenir au jus des dernières news de la semaine ! Mais derrière cette recherche effrénée, je me découvre sentimentale. Et oui ! Je suis de celles qui versent une larme au moindre sourire de bébé, ou qui s'émerveillent devant les bidons ronds.