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Les touchers vaginaux endormies, c’était vrai : Marisol Touraine sanctionne !

Depuis quelques mois, la polémique quant aux touchers vaginaux et rectaux réalisés sans le consentement de la patiente s’amplifie régulièrement. Et c’est maintenant au tour de la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, Marisol Touraine, d’apporter sa voix au débat.

En février dernier, un pharmacien parisien a posté sur son compte Twitter un message des plus préoccupants :  « Des étudiants pratiqueraient des touchers vaginaux sur des patientes anesthésiées. L’exercice figure sur un document pédagogique trouvé sur le site de l’université ». Ces étudiants en question seraient ceux de la faculté de médecine de Lyon. Un message qui n’est pas passé inaperçu, et qui s’est amplifié, ajoutant à cela plusieurs témoignages de femmes sous le hashtag « #TVsousAG » qui veut dire « toucher vaginal sous anesthésie générale ».

Face au déni de la pratique par certains professeurs de médecine et face à la relativisation par d’autres qui estiment qu’il faut bien former les internes, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, prend alors position et demande, à ce moment-là, qu’une enquête soit réalisée sur les conditions de formation à cet examen clinique des étudiants en médecine et plus particulièrement en ce qui concerne l’examen pelvien sur des patientes endormies. Le mardi 27 octobre dernier, le rapport à été remis à la ministre.

« Des pratiques inacceptables »

Dans ce rapport, il est alors écrit, en ce qui concerne la pratique de touchers vaginaux et rectaux : « Lorsque l’examen est réalisé sous anesthésie générale, le consentement préalable du patient n’est pas systématiquement demandé ». Concernant les étudiants en diplôme de formation en sciences médicales, l’accord du patient, quant à l’anesthésie générale, est demandé dans 67% des cas. En outre, en formation approfondie, le résultat est plus élevé : 80%. Pour Marisol Touraine, ces résultats sont « très préoccupants ». Dans un communiqué, elle déclare, « l’État sera d’une extrême fermeté face à ces pratiques inacceptables, qui portent atteinte à l’intégrité du corps humain et aux droits fondamentaux des patients ».

Des mesures pour y remédier

La ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes a tenu à rappeler que ces pratiques n’étaient pas légales et qu’elles pouvaient être exposées à des poursuites judiciaires.

Afin d’y remédier, elle a décidé de mettre en place trois mesures.  Tout d’abord, une mission d’inspection dans les établissements de santé, prise en charge par l’Inspection générale de l’administration et l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR) et l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS). Une lettre d’instruction sera également envoyée aux directeurs de ces écoles pour rappeler leurs obligations légales et veiller à ce que tous s’y tiennent.

Et enfin, essayer au maximum de pouvoir mettre en place la formation par simulation, car on peut supposer de bonne foi que si le consentement n’a pas été demandé bien souvent, c’est parce que beaucoup de patientes refusent lorsqu’on leur demande l’autorisation. La simulation est une méthode qui existe déjà dans certaines écoles, mais le principal objectif est de l’instituer dans tous les centres hospitaliers universitaires (CHU) en 2017. Voilà qui devrait mettre un terme à ces pratiques illégales, du moins, on l’espère !

Pour rappel, le toucher vaginal n’est plus systématique à tous les examens depuis quelques années en suivi de grossesse, mais reste parfois nécessaire.

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