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Manger son placenta : Une mode qui s’affirme aux Etats-Unis

A déguster cru ou en gélule, les mamans américaines sont des adeptes ! En effet, manger leur placenta permettrait selon elles de produire plus de lait ou encore de réduire les risques de baby blues.

La Placentophagie… Il s’agit là d’un concept apparu dans les années 70 aux États-Unis. Ce sont les sages-femmes qui encouragent alors les mamans à manger leur placenta. Si le placenta, qui permet de nourrir bébé pendant toute la grossesse, est conservé d’ordinaire en bouteille à l’hôpital ou en laboratoire, les sages-femmes américaines initient les mamans à la placentophagie. Selon elles, le placenta serait très riche en fer, en hormones et nutriments. Un fait que la science confirme, sans pour autant valider des bienfaits directs sur les adeptes du concept, selon Daniel Benyshek, anthropologue de la santé à l’université du Nevada (États-Unis).

Plusieurs manières de consommer son placenta

Après une petite recherche sur le web, on découvre que certaines mamans, dont quelques VIP célèbres telles que Kim Kardashian ou January Jones, mangent leur placenta sous forme de plat (tacos, lasagnes), ou mixé dans un smoothie, un milkshake, voire même dans des truffes au chocolat ou en tisane !

Selon le site Nymag, un recueil de recettes The Placenta Cookbook a été édité, pour faire face au nombre croissant de femmes pratiquant la placentophagie. Ainsi, les mamans sont initiées aux différentes façons de cuisiner leur placenta. Ceci étant, la plupart des mamans américaines préfèrent l’ingurgiter comme un complément alimentaire : après avoir été séché, celui-ci est réduit en poudre pour être incorporé dans des capsules. Il en coûtera la somme de 270 $ (environ 240€) aux mamans pour récupérer leur provision de gélules.

En Allemagne où la coutume a pris aussi, il est possible de le récupérer sous forme de granules homéopathiques à l’usage de la maman mais aussi de son bébé. Une méthode nommée isothérapie placentaire, qui permettrait de soutenir la maman mais aussi de favoriser la croissance du bébé ou encore de soutenir un traitement médical lourd administré à l’enfant.

La placentophagie en France

Selon les textes de loi français rapportés par l’Agence de la biomédecine, « le code civil prévoit que le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l’objet d’un droit patrimonial (art 16-1-1), donc une femme n’est pas propriétaire de son placenta ». En conséquence de quoi, le placenta est principalement détruit ou utilisé à des fins exclusivement médicales (comme pour la récupération des cellules souches par exemple) après accord donné par la maman. A retenir cependant : au sein d’un établissement médical, si le placenta n’est pas détruit ou récupéré à des fins médicales, la peine peut s’avérer très lourde. Si ce « déchet d’activité de soins » (sic) n’est pas récupéré par le corps médical, la peine de sanction pénale peut aller jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende.

Le 1er février dernier, la presse quotidienne rapportait la tentative d’un jeune père, dont la compagne venait d’accoucher par césarienne dans une maternité de Rennes, de s’emparer de la boîte contenant le placenta de la jeune accouchée. Il s’était enfui à toutes jambes avec son butin mais avait vite été rattrapé par la police… sans la fameuse boîte. L’histoire ne dit pas si elle a été finalement retrouvée.

Si la placentophagie n’est donc pas a fortiori autorisée en France, certaines femmes françaises y ont tout de même recours. En effet, lors d’un accouchement à domicile (AAD) par exemple ou d’un accouchement non accompagné (ANA) à domicile, les mamans qui le désirent peuvent conserver leur placenta pour le consommer ou pour tout autre rituel, car il en existe en effet quelques-uns : l’enterrer au pied d’un arbre planté pour célébrer la naissance, faire une empreinte souvenir…

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