Rallonger le congé paternité d’une durée initiale de 11 jours, jusqu’à 3, voire 4 semaines, voilà ce que propose un nouveau rapport remis mardi à l’exécutif. Le but d’une telle mesure serait de réduire les inégalités professionnelles mais également les inégalités dans le couple. Le Premier Ministre Edouard Philippe devrait étudier cette proposition dans les prochains jours.
Rallongement du congé paternité : ce qui pourrait changer
Actuellement, le congé paternité, mis en place en 2002, est d’une durée de 11 jours pour une naissance simple et 18 jours pour une naissance multiple. De plus, les pères ont le droit à 3 jours de cangés naissance. Mais ce ne sera peut-être plus le cas dans quelques temps. Dans un rapport remis par le Premier Ministre Edouard Phillippe à l’IGAS, la prolongation du congé paternité est suggérée, ainsi que l’éventuelle décision de rendre celui-ci obligatoire afin d’encourager de nombreux pères à bénéficier de ce droit. Une mesure qui pourrait changer beaucoup de choses dans l’organisation et la vie du couple. Cela pourrait permettre également de sécuriser la prise en charge de la maman et du nouveau-né dans les premiers jours qui suivent le retour au domicile. En effet, l’encadrement de bébé au cours des premiers moments de sa vie est primordial.
Une avancée importante pour les pères
Aujourd’hui, 7 pères sur 10 profitent de leurs congés paternité et pour la plupart en totalité. Le député Bastien Lachaud, interrogé mercredi sur Europe1 précise que ce pourcentage est important, mais que pour 30% des pères qui ne le prennent pas, leurs conditions de travail ou leur employeur sont largement mises en cause. Rendre ce congé plus long et obligatoire, sera ainsi, selon le député, « une vraie avancée pour les pères ». Cela permettrait également de travailler sur la question d’égalité entre les sexes, longtemps questionnée dans le milieu professionnel. Ainsi, le congé paternité devra être également revu sur la question salariale. Pour qu’il soit complet, réclame le député, il ne faudra pas qu’il y ait de « perte de salaire ». Une mesure qui est donc à suivre…