Une nouvelle qui va soulager plus d’une femme ! En effet, et plus particulièrement celles qui ont eu recours à une chimiothérapie avant l’âge de 21 ans. Ces dernières ne seraient pas plus infertiles que toutes les autres femmes.
Faire une chimiothérapie peut avoir des effets nocifs sur la fertilité. Voilà pourquoi, la plupart des personnes atteintes d’un cancer et qui prévoient d’avoir recours à cette méthode congèlent leurs ovaires ou leur sperme afin de pouvoir avoir recours à une fécondation in vitro par la suite afin de faire un enfant.
Des résultats encourageants !
Mais une étude américaine a été réalisée par l’équipe de Dr Eric Chow du Fred Hutchinson Cancer Center de Seattle, aux Etats-Unis et publiée dans Le Lancet. Cette analyse s’est basée sur les données de 10 938 patients atteints du cancer qu’ils soient de sexe masculin ou féminin, et ayant survécu. Entre 1970 et 1999, alors qu’ils avaient moins de 21 ans, ils ont tous eu recours aux 14 traitements les plus connus. Résultat ? A 45 ans, 70% des femmes qui avaient eu un cancer pédiatrique ont eu au moins un bébé, contre 80% dans la population en général. Au vu des résultats, le médecin, principal auteur de l’étude a alors écrit : « Nous pensons que ces résultats sont encourageants pour les femmes qui ont été traitées par chimiothérapie dans leur enfance. »
La chimiothérapie accroît l’apparition de la ménopause
Mais que la chimiothérapie soit faite avant l’âge de 21 ans. Car les scientifiques ont remarqué qu’il y avait une différence si le traitement était réalisé à l’âge de 30 ans. En effet, la chimiothérapie accélèrerait la diminution du nombre d’ovules et l’apparition de la ménopause.
Les traitements busulfan et lomustine, qui sont utilisés pour les cancers du cerveau, semblent avoir un impact sur la fertilité d’une femme, et l’âge également.