Pas envie d’un deuxième loulou dans la foulée ? Il va falloir surveiller son ovulation alors, car le retour de couche survient généralement six à huit semaines après bébé, ce qui sous-entend une ovulation quinze jours avant. Et si on allaite ? À priori, on est protégée les six premiers mois si on allaite de manière exclusive, à raison de six tétées maximum par jour, et que l’on a toujours pas ses règles. Ici, huit mamans, nous racontent comment elles envisagent le retour de couches ou comment elles l’ont vécu.
« Plus simple avec la pilule« , Sarah, enceinte de 6 mois
Pour Arthur, cela n’a pas été très confortable. Je n’avais pas de contraception et au bout de deux mois et demi, j’ai vraiment eu peur d’être enceinte. Heureusement mes règles sont revenues quinze jours après et j’ai repris la pilule. Pour le second, j’ai donc décidé de prendre une pilule micro-dosée dès la naissance, pour éviter les paniques de la dernière fois.
« Surprise surprise », Mathilde, enceinte de 7 mois
J’allaitais, je ne me suis donc pas méfiée. Cinq mois après l’accouchement, toujours pas de retour de couches. J’ai fini par me poser des questions. La sage-femme qui me suivait m’a conseillé le test de grossesse : bingo ! Cette fois, c’est la pilule dès la naissance.
« Attention aux idées reçues« , Elodie, maman de Raphaël, 2 mois
Dans les magazines, j’avais lu que la libido, c’est point mort au moins pendant six semaines. C’est sûr qu’on est fatigué, mais bon, les petits câlins rapides, ça réconforte. Nous, on n’a pas attendu plus de quinze jours. Heureusement ma sœur, médecin, m’a prescrit la pilule du lendemain… Autant le savoir : sans ordonnance, c’est cher. Alors vaut mieux s’occuper de sa contraception à la sortie de la maternité.
« Des lochies interminables« , Marie, enceinte de 5 mois
J’ai eu des pertes pendant un bon mois après mon premier accouchement. Les dix derniers jours, cela s’est ralenti. Tout à coup, j’ai eu une vraie perte de sang, avec des douleurs au ventre : j’ai cru que c’était une complication et j’ai filé aux urgences, complètement affolée… mais c’était juste mon retour de couches. Je me suis sentie un peu bête. Petit conseil : avant de paniquer, appelez la sage-femme.
« Des fausses alertes« , Ophélie, enceinte de 8 mois
Douze jours après mon premier accouchement, j’ai eu de fortes pertes, je croyais que c’était mon retour de couches. Mais en fait, c’était juste des lochies plus abondantes. J’ai eu mes règles deux mois plus tard, soit près de trois mois après la naissance. Heureusement, même si j’allaitais, j’étais sous pilule.
« Il n’y a pas de règles« , Elisabeth, enceinte de 7 mois
J’ai la chance d’avoir plein de jeunes mamans dans ma famille, ce qui m’a permis d’apprendre deux ou trois choses. Quand on allaite, on n’est pas protégée à 100%, ça je le savais, mais le retour de couches peut être différent d’une femme à l’autre. Ma sœur l’a eu en allaitant au troisième mois, et ma cousine quatre semaines après l’arrêt de son allaitement, soit au cinquième mois. Ce qui m’a convaincue de demander une contraception dès l’accouchement, parce que cinq mois, c’est long pour l’abstinence…
« Gare à l’accident« , Jade, maman de Lily, 3 mois
J’étais au supermarché, il faisait un grand soleil, donc tenue claire et légère. Et tout d’un coup … vlan ! Lily avait à peine 7 semaines. Un grand moment de gêne… Conclusion : sortez toujours avec une protection féminine.
« Il vaut mieux prévoir !« , Angela, maman de Camille, 3 mois
Dans mon pays, on organise encore la fête des relevailles, après 40 jours « no sex ». C’est un peu du folklore parce que, dans la réalité, les rapports entre époux ne sont pas aussi « contractuels » . Le retour de couches n’est pas douloureux à vivre, mais la crainte d’un bébé conçu par mégarde, si. Il vaut mieux prévoir ! Je ne l’ai pas fait… Une erreur à ne pas imiter !