Une belle démarche que celle-ci ! Afin de faire connaître – et surtout afin de faire comprendre – la trisomie 21, une campagne est actuellement diffusée dans de nombreux médias. Elle s’adresse principalement aux futurs parents, mais pas seulement.
De nos jours, quoi de mieux que ce type de communication pour faire passer un message, pour expliquer ? Cette campagne existe dans le but d’informer les futurs parents, qui apprennent que leur enfant est porteur de cette anomalie chromosomique. Mais elle existe aussi afin d’informer la société, qui a parfois une idée préconçue du handicap. Car oui, bien sûr, avoir un enfant handicapé, ce n’est jamais ce que l’on imagine lorsque l’on est enceinte. Mais pourtant, cela arrive. Et lorsque l’enfant est bel et bien là, il faut apprendre à vivre avec.
Sur la page d’accueil du site de la campagne « Trisomique… et alors ? », Victoire et Augustin nous livrent un témoignage fort en émotions. Leur fille, Sarah, a aujourd’hui 4 ans, elle est trisomique, et elle est leur « incroyable princesse ». Pour eux cette campagne « a pour mission, par des témoignages de vie, d’informer, sur ce que la vie d’un enfant trisomique apporte, en joies et difficultés, à ses parents, ses sœurs et frères, et à tous ceux qu’il rencontre ».
Les visuels de la campagne sont magnifiques. Ces photos d’enfants dits « différents » sont tout simplement superbes. La phrase d’accroche est simple. Car le handicap est malheureusement trop souvent mis de côté, comme une « maladie » dont on n’oserait pas parler. Comme une « tare » que l’on est bien content de ne pas avoir. Oui, sauf que le handicap n’est pas une maladie, ni une tare. Le handicap existe, et il peut toucher tout le monde. Il peut survenir suite à un accident, suite à une malformation (chromosomique ou autre), et parfois il n’y a même pas d’explications. C’est ainsi. La trisomie 21 est justement l’un de ces handicaps dont on ne parle pas assez. Mais, fort heureusement, il y a des actions telles que cette campagne. Devenir parents d’un enfant trisomique est une épreuve, à n’en pas douter. Mais une épreuve qui permet aussi de concevoir la vie de façon « plus belle, plus intense, plus riche, plus humaine », comme le confient les parents de Sarah.
Et profitons de cette campagne pour rappeler que ce mercredi 21 mars aura lieu la journée mondiale de la trisomie 21.