Selon un récent sondage OpinionWay-Premup, relayé en ce mois de juin 2013 par Le Figaro, un tiers des femmes enceintes ont des complications pendant leur grossesse.
Des chiffres qui parlent d'eux mêmes
La grande majorité des grossesses et des accouchements se déroulent parfaitement bien en France. Cependant, selon un récent sondage OpinionWay-Premup, 97% des femmes interrogées déclarent que la grossesse est un moment particulier où il faut prendre davantage soin de soi et de l’enfant à venir. Un quart d’entre elles n’associe pas la grossesse à un moment de plénitude, et une femme sur trois considère même la gestation comme une période à risques. Enfin 37% des mamans ou futures mamans interrogées admettent que c’est une période où l’on ne peut plus « faire comme avant ».
Ces mères ou futures mères ont bien raison d’être prudentes. Les risques sont réels, même en France. Selon le dernier rapport européen sur la santé périnatale, le taux de mortinatalité (naissance d’un enfant sans vie) est de 9,2 pour 1000 naissances. La mortalité maternelle est de 9,1 pour 100.000 et le taux de prématurité s’élève à 6,6% des naissances. 28% des femmes interrogées confient avoir été victime de complications pendant leur grossesse (hypertension artérielle, diabète…).
Des risques plus ou moins bien identifiés par les femmes
– 22% des femmes interrogées se disent prêtes à renoncer à certains soins pendant leur grossesse (échographie, rendez-vous de suivi) en cas de grandes difficultés financières.
– Les risques liés aux comportements addictifs tels que le tabagisme, l’alcoolisme ou la prise de certains médicaments sont en majorité bien identifiés par les femmes. Pourtant, sur 31% de fumeuses, elles sont tout de même 17% à avoir continuer à fumer pendant leur grossesse.
– La plupart des femmes interrogées sont également au fait des risques liés à une grossesse tardive (notamment après 40 ans). Elles ne sont en revanche que 10 % à savoir que la gestation précoce (avant 18 ans) est également facteur de risques.
– Les grossesses gémellaires (environ 1, 74%) ne sont perçues comme risquées que par 34% des femmes, alors qu’il s’agit là d’un des principaux facteurs de prématurité.