
Tu le sais mamie, je n’ai pas besoin de la fête des grands-mères pour te dire combien tu es précieuse pour moi, mais c’est un bon prétexte pour le dire à tout le monde car oui ma grand-mère est une personne vraiment exceptionnelle.
Il y a 28 ans…
Tu agitais ta baguette magique au-dessus de mon berceau pour me protéger dès mes premiers souffles de vie. Paraît-il que tu disais d’ailleurs « Eh ben on ne va pas s’ennuyer avec cette petite, regarde-moi cette bouille Claude, ça sent les bêtises, elle va bien s’entendre avec toi Papy »…
J’ai alors fait connaissance avec une belle personne, une personne qui allait prendre une place importante dans ma vie, une place que je ne soupçonnais même pas. Papa et maman ayant des emplois de ministres à cause de leur travail, pas question d’aller à la crèche ou à l’étude après les cours, c’est décidé, c’est mamie Claude qui va s’occuper de la petite « Vané ». Elle s’occupe alors de moi avec amour, tendresse et parfois avec sévérité. Oui, je n’ai pas toujours été la plus calme des petites filles, il fallait bien serrer la vis de temps en temps, pour mieux se réconcilier autour d’un bon plat de frites. C’est une recette maison que seule ma grand-mère était capable de réaliser. Des frites très bonnes mais dont l’odeur vous suivait jusqu’en cours. « Belette, ta grand-mère a fait des frites ce midi ? Allez, à la douche ma fille. Marc, passe tous les vêtements tout de suite au lave-linge ! ».
Jamais sans mamie Claude
Présente à la sortie des classes, présente pour faire tous les devoirs, présente pour m’emmener à la danse, à la gym, à la bibliothèque, au cinéma… Mais aussi là pour m’emmener chez le médecin, pour essuyer les larmes d’un bobo, d’une querelle avec la petite sœur pour une histoire de cheveux de poupée coupés « sans faire exprès », d’une compétition ratée, d’un permis loupé (qu’est-ce qu’elle m’a réconforté de cette horreur de permis)… C’est simple elle n’a jamais rien raté de ma vie. Chaque moment, elle a su être présente à sa manière, avec ses mots, avec ses sourires, avec ses blagues, avec ses câlins. Elle avait les mots, elle les a toujours. Même à bientôt 30 ans, je reste une petite fille qui a besoin d’elle, de son réconfort.
Une femme exceptionnelle
Je ne t’ai jamais assez dit merci pour tout ce que tu as fait pour moi, mais pour Marion aussi. Mamie parfois peut-être un peu dure, Mamie clown, Mamie râleuse, Mamie cuisinière, Mamie joyeuse, Mamie « je peux tout faire », Mamie incroyable, mais surtout Mamie aimante et tendre.
Merci d’être dans ma vie, de toujours être à l’écoute, de m’avoir inculqué de jolis principes, merci de m’aimer, parce que moi je t’aime plus que tout. Bonne fête Mamie Claude. Papy peut être fier de toi, t’es un chouette bout de femme indispensable à nos vies.
Ta petite « Vané »